Je suis allée dîner avec une de mes filles.
Nous avons pas mal échangé à propos du livre dont j'ai parlé ici il y a deux jours. J'avais l'intention d'écrire un billet à ce sujet... mais bon... demain peut-être
Puis elle m'a emmenée chez le Media Markt du coin. Je suis entrée dans le magasin avec elle, m’agrippant à son bras...
C'est vaste, très vaste, nécessaire peut-être, mais trop vaste: la société de consommation s'affiche là dans toute sa splendeur. Impossible de distinguer les murs de ce magasin géant; et comme toujours quand je suis dans un espace si grand, si "bourré" d'objets divers, je me sens plongée dans une espèce de brouillard qui mêle, démêle, m'emmêle les choses...
Revenue à la maison je retrouve la sécurité rassurante de mes quatre murs, ils sont sans surprise, et j'ai réellement besoin de lieux sans surprise...
Comprenne qui pourra...!
L'agoraphobie est une phase passagère qui suit couramment la borgnitude.
RépondreSupprimerOn a besoin de se retrouver dans des espaces où on n'a pas besoin de tourner beaucoup la tête pour voir tout l'espace environnant.
Ça passe...
Finalement, l'amblyopie a un avantage : On est né comme ça, pas besoin d'adaptation particulière.
Ce qui gêne le plus, finalement, c'est l'arête du nez.
Et se faire retirer le nez ne branche pas forcément...
Mais bon, c'est affaire d'esthétique, après tout.
merci Le Gout, tu connais bien ma difficulté sur laquelle tu mets précisément le doigt (et le mot ;-:oui, je suis devenue agoraphobe, je fuis les grands espaces, les foules.
SupprimerMais je me suis habituée relativement bien à l'obstacle de l'arête du nez, nul besoin de le retirer ;-))
ouf! tu te rends compte si je devais passer par là???? hihi
Les quatre murs de son chez soi sont les plus réconfortants du monde.
RépondreSupprimerJe te comprends Coumarine, même si mes quatre murs me rassurent pour d'autres raisons que les tiennes.
Je t'embrasse.
PS : Je vais mieux.
ton petit mot me fait grand plaisir chère Suzame, je suis heureuse d'apprendre que tu vas mieux
SupprimerJe t'embrasse
Je te comprends parfaitement...
RépondreSupprimerMediamarkt n'est pas particulièrement accueillant non plus. La Fnac non plus. Je me mets tout de suite à y transpirer o:)))
Et pire, j'avoue éprouver la même chose quand je vais chez Filigranes. Mes yeux se brouillent (effet secondaire de l'opération de la cataracte + les lunettes à verres variables) je tâtonne pour ne pas louper une marche, je pense avec nostalgie à l'ancien Libris, (d'il y a trente ans), je vais tout de suite demander le livre que je désire et puis je m'enfuis vers la station de métro la plus proche...
Et je ne vais plus chez Filigranes.
Moralité: je vieillis... Lol.
Je parlais de cette société de surabondance avec mon fils samedi passé (j'avais vu le Questions à la Une sur l'économie de seconde main (les vêtements) et les soldes) , je suis assez effrayée par cette frénésie de production de tout (combien de vêtements j'ai dans ma garde-robe que je ne mets jamais?) et il m'a répondu assez simplement que c'était logique, on est dans une société basée sur le seul travail, donc, la production, et vu la mondialisation, la surproduction. Et encore, on n'a pas les gigas magasins comme aux USA. Tu nous imagines déjà là-dedans ???
RépondreSupprimerQuatre murs, et un toit comme dans la chanson de benabar, une jolie chanson sur la construction du foyer...
RépondreSupprimerJe te comprends , j'espère que tu me crois.
¸¸.•*¨*• ☆
J'évite d'aller dans ces grands lieux. La société de consommation très peu pour moi. Mai je n'aime pas non plus rester trop longtemps entre mes quatre murs. Alors je sors et vais dans la nature. Là au moins je suis bien dans ce contact intime de tout ce qui m'entoure.
RépondreSupprimerje n'aime pas du tout ces lieux, je préfère les marchés, les petits magasins
RépondreSupprimerle contact, de même pour les librairies de quartier
merci aux derniers commentateurs. Les "grands lieux" finalement ne plaisent pas tant que ça...
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