EXPULSER
expulser, rejeter...
Allez vous faire foutre, rentrez dans votre pays, nous avons nos propres SDF, nos miséreux, nos abandonnés de la société.
Je marche tête baissée parmi les petites tentes détrempées dans le parc où s'est organisé un début de vie ensemble...
Non ils ne veulent pas des lits rigides et froids qui les attendent un peu plus loin dans un bâtiment sans âme
Ils préfèrent le camp, trempé sans doute, mais il y a là les autres, tous les autres comme eux, qui attendent d'être reconnus par le pays où ils cherchent un accueil, les autres qui leur sourient. Un peu de chaleur humaine, c'est celle-là qu'ils veulent...
Ce soir j'ai eu mal, en lisant que l'Allemagne fermait ses frontières...
Comment sortirons-nous de cette crise inimaginable?
Par un retour en arrière et la fin de l'Europe (qui a voulu s'étendre trop vite), chacun ses frontières étriquées, son esprit de clocher, sa monnaie fluctuante.
RépondreSupprimerEt je suis optimiste...
voilà je crains fort que ce soit là notre avenir..
Supprimer;-(((
Guerre, inhumanité, indifférence... Plein d'affreux gros mots qui hélas font la une des journaux depuis si longtemps...
RépondreSupprimerGardons espoir, Coum.
¸¸.•*¨*• ☆
il y a des moments de découragement,je te l'avoue
SupprimerIl y a d'un côté toutes les horreurs qui se passent, qui atteignent si cruellement les gens qui en sont victimes...
et de l'autre, les gens nantis de nos pays, qui se plaignent de petits et grands riens, sans commune mesure avec ce que les premiers doivent supporter
Quelle tristesse, quel malheur. Quand je vois tout cela, je me dis que je suis un nanti et que j'ai la chance de vivre dans un pays normal. Des hommes souffrent, d'autres se goinfrent ! Quelle injustice !
RépondreSupprimerje ne parle même pas de se goinfrer, mais de vivre une vie normale et libre... on ne se rend pas assez compte de notre chance!
SupprimerOui, c'est une vraie question (je n'aime pas employer le terme de problème) - qui divise l'opinion et même les familles... On compare parfois avec l'exode de 40, et pourtant, c'est un peu différent - nous avons quitté un pays envahi, par terreur des excès (semblables à ceux de 1914) pour un autre pays envahi et quand il n'y a plus eu moyen de faire autrement, tout le monde est rentré chez soi, sauf qu'il y a eu d'autres réfugiés, bien sûr, pour lesquels ce n'était vraiment pas facile de fuir... Fuir un pays en guerre pour une Europe inhospitalière (et quelque peu xénophobe, hein, note, j'ai rapidement entendu l'évêque d'Alep parler hier, il me semble qu'il disait des choses très humaines... Question aux ramifications multiples sur lesquelles on a peu de prise, sauf à accueillir ceux qui arrivent ici au bout d'un périple inhumain. (Et quand on me dit qu'on va tous devenir musulmans, après tout, est-ce si grave? Depuis que le monde est monde... Il s'est passé tant de choses ! On n'en est pas mort (façon de parler).
RépondreSupprimerMon commentaire est incomplet j'ai oublié de fermer une parenthèse avant de parler de l'évêque d'Alep, Il faudrait la paix, dans tant de pays... La reconstruction, sans qu'on aille y fourrer notre nez occidental ou alors, qu'on n'y reste pas... Mais là, je suis déjà dans le politique.
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