mercredi 30 décembre 2015

Aujourd'hui, une phrase que j'ai dite

Mais... je n'ai pas dit UNE phrase, j'en ai dit plusieurs
Au téléphone, dans la rue en saluant des connaissances, au marché (euh non! je n'y suis pas allée!)
Et toutes les phrases que je dis sont... comment dire? intelligentes, intéressantes, pertinentes, elles font sourire ou même rire, elles consolent ou encouragent...
Donc pas de phrase particulière à épingler comme on épingle des papillons dans un cadre pour en admirer la beauté
Vous en voulez une quand même?
La voici: (c'est une phrase que je me suis dite à moi-même)
Aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie!

mardi 29 décembre 2015

Aujourd'hui, on ne vous la fait pas

Bien sûr qu'on ne me la fait pas. Parce que j'ai raison. Tout simplement.
Bon, l'autre essaie de me prouver que j'ai tort. pas de chance, on ne me la fait pas, ou plutôt, on ne me la fait plus!
Mais si cette personne insiste encore, je vais finir par me laisser déstabiliser. Bon, je suis allée vérifier dans mes grimoires les plus secrets, et...
et non, c'est bien comme je dis, je suis dans le vrai.
L'autre tant pis restera dans son erreur!
Mais peut-être cette personne a-t-elle aussi vérifié dans ses grimoires secrets? Et ceux-ci lui donnent raison?
J'en conclus solennellement que: à chacun son grimoire...




lundi 28 décembre 2015

Aujourd'hui, bras

Serrer dans mes bras ceux que j'aime, les prendre contre moi et rester comme ça un moment
Arrêter de bouger, respirer au rythme de la vie et sentir une étrange énergie circuler en moi, qui se propage à  mon corps tout entier.
Rester comme ça, savourer, se sentir merveilleusement bien

J'ai pris mon fils dans mes bras, lors de notre fête de Noël qui nous rassemblait tous. Longuement...
Quel bien cela nous a fait, c'est indicible. Nos larmes se sont mêlées, des larmes paradoxales, faites de joie et de tristesse à la fois

lundi 21 décembre 2015

Aujourd'hui, il parait que

Il paraît que je ne suis pas la seule à avoir un peu le cafard à l'approche de Noel
Il parait qu'un certain nombre de personnes vivent plutôt mal cette période, et que la plupart de ces gens font semblant que tout va bien pour ne pas contrarier ou peiner la famille...
Donc on encaisse et on attend que cela se passe
Là maintenant je n'ai pas trop le temps d'attendre, ma famille est nombreuse et les choses doivent se faire, vouloir ou pas!
Après le WE, je pourrai dire OUF! Cela s'est bien passé! Mais OUF c'est fini!
Même si je les aime tous et que je serai heureuse de les revoir : c'est si rare qu'ils soient tout là en même temps!


dimanche 20 décembre 2015

Aujourd'hui, collection de regards

Il est là, en pension chez nous pour la semaine entière
Il est arrivé comme toujours avec sa collection de regards
qui surgissent sur son visage, au gré de ses humeurs
il y a son beau regard interrogatif, qui se pose sur nous quand il s’interroge sur notre façon d'être et de faire
il y a, -particulièrement aujourd'hui- le regard un peu renfrogné, qu'il a eu quand il me disait que la matière ne rentrait pas dans sa tête comme il l'aurait voulu: un peu d'inquiétude, cela ne lui arrive pas souvent à ce jeune plutôt très doué, de peiner sur une matière qui momentanément je l'espère, se dérobe quelque peu à lui;
Il est en première année d'université, il se prépare à ses examens de janvier
Du matin jusqu'au soir plongé dans sa matière, je trouve qu'il est courageux...

vendredi 18 décembre 2015

Aujourd'hui, ce que j'ai laissé tomber

Aujourd'hui justement, je n'ai pas laissé tomber mon désir d'aller de l'avant, de continuer mon chemin.
Je n'ai pas laissé tomber l'enthousiasme qui m'anime le plus souvent quand je pense à mon projet auquel je travaille jour après jour, en continuant à y croire, envers et contre tout
Ce soir, je ne laisserai pas tomber mes quelques minutes de gratitude pour les petits trésors que la vie m'a donnés
Et demain au réveil je ne laisserai pas tomber les quelques minutes de recueillement devant la journée qui commence

jeudi 17 décembre 2015

Aujourd'hui, un pli

Aujourd'hui, je me souviens...
Je me souviens d'un pli mémorable, qui me déchirait le dos
Pas moyen de lui échapper, j'étais faible sur un lit d'hôpital, incapable de bouger, incapable de me déplacer suffisamment pour aplatir ce fameux pli, le lisser, l'effacer, pour enfin souffler de soulagement
C'était un petit pli de rien du tout, dans ma chemise de nuit, que j'étais incapable de supprimer en bougeant et qui devint une vraie torture au fil des heures de la nuit
Oui je sais ce n'est pas un réel d'aujourd'hui, mais c'est à cela que j'ai pensé quand j'ai vu la consigne du jour

mardi 15 décembre 2015

Aujourd'hui, il faudrait crier

Il faudrait, non pas crier, mais être capable d'exposer clairement et fermement ses idées, ses désirs les plus chers
Quand on crie, l'autre est incapable d'écouter il se ferme, il plonge dans sa coquille, et la coquille est aveugle et sourde. Ou alors il réagit en agressant à son tour, et c'est très vite l'escalade...
S’asseoir, parler, écouter l'autre, comme c'est difficile! Les dirigeants, les familles, les couples en savent quelque chose. Il y a des sessions diverses pour apprendre l'écoute vraie, celle qui respecte l'autre. Pour apprendre à parler en "je", et non pas en accusations, pour apprendre à contrôler ses émotions, à ne pas se laisser submerger par elles
C'est un très long chemin pour apprendre à grandir en humanité, mais l'enjeu, plus que jamais, en vaut la peine!

lundi 14 décembre 2015

Aujourd'hui, gens sans importance

Je ne suis pas sortie, je n'ai rencontré personne. Le moral était plutôt à l'étage au dessous
J'ai juste échangé avec des blogueurs.
Des gens que j'aime bien, que j'apprécie, qui sont des gens bien! On a toujours des choses à se dire!
Des gens sans importance? Oui si l'on veut, dans ce sens qu'ils ne sont pas célèbres, ni simplement connus. Ils ont leur vie, dans leur coin, j'ai la mienne, dans mon coin, et on s'échange des trucs sans importance genre tu as laissé une faute dans ton texte, vite corrige!
Car les gens sans importance que nous sommes, n'aimons pas trop les fautes,  c'est  plus fort que nous
Alors mon oeil de lynx, acéré comme pas deux, détecte le plus petit truc qui ne va pas...

dimanche 13 décembre 2015

Aujourd'hui, irréel

Hier nous roulions vers les Ardennes belges, dans le fond de ce pays où les forêts abondent. Il ne faisait pas très beau, et déjà le soir tombait. Nous n'étions pas loin de notre but. Nous avions cependant raté la maison où nous deviens nous rendre.
Soudain en portant mon regard sur la gauche de la route, je vois un homme armé d'un fusil. Il se dirigeait vers sa voiture garée sur le bas côté
Nos regards se croisent, puis se décroisent....très vite, on est déjà loin...
Ce n'était qu'un chasseur, mais ce fusil qu'il tenait contre son coeur m'a causé une impression étrange, irréelle

jeudi 10 décembre 2015

Aujourd'hui, de l'eau

J'ai décidé ce matin qu'aujourd'hui j'écrirais sur la consigne de Queneau
Mais que dire sur "de l'eau", d'un tant soit peu original?
J'ai pris ma douche comme tous les jours, ça vous intéresse? bof!
J'ai cuisiné simplement et l'eau a lavé les légumes. Ça vous intéresse? bof!
J'ai lavé la table après le repas, avec un chiffon humide. Ça vous intéresse davantage? Je crains fort que non...
Vais-je parler de l'eau que j'ai bue?  j'aime boire de l'eau, ou du thé. Boissons rafraîchissantes, qui me revigorent.  J'aime les sentir couler le long de mon œsophage.

Voilà! les cent mots sont atteints. Demain est un autre jour


mardi 8 décembre 2015

Aujourd'hui, foule

La foule...
Au secours, je veux pas, non! pitié...
Plus de promenade dans les endroits où il y a plein de monde autour de moi. Et devant, et derrière moi. Et sur le côté... des gens pressés qui me cognent. Je ne les vois tout simplement pas...
Hors de question d'aller dans ces endroits surchargés de monde bruyant, qui bouge dans tous les sens, qui m'enserre, qui m'étouffe.
Suis devenue agoraphobe... comme ça! sur un coup de tête... c'est vrai, c'est presque ça!

Je ne peux plus aller dans la foule, qu'accrochée désespérément aux bras de quelqu'un...

dimanche 6 décembre 2015

Aujourd'hui, un secret

Je pourrais vous raconter un tout petit secret, un secret gentil-joli qui couve en moi depuis bien longtemps
Mais bien sûr je ne le ferai pas, je fermerai ma bouche, je cacherai ma plume, je buggerai mon PC:  un secret défloré n'est plus un secret et surtout, il devient moche d'être livré, comme ça, dans toutes les mains. Tellement de mains sont sales et si elles tenaient mon secret gentil-joli, elles l’abîmeraient, le saliraient!
On ne donne pas ses perles aux pourceaux, dit quelque part Jésus qui parlait par images.
Evidemment ça n'est pas si facile de se taire... mais voilà! jusqu'à présent je n'ai pas failli!

;-)

samedi 5 décembre 2015

Aujourd'hui, masques et attitudes

Faire semblant d'être bien pour ne pas effrayer ceux qui m'aiment. Oui, cela m'arrive...
Pourquoi ne pas simplement dire où j'en suis? Pourquoi mettre si souvent le masque de la bonne forme, alors que je suis parfois fatiguée à l'extrême et que chaque geste me demande un effort?
Je suis tellement persuadée que personne n'aime entendre que quelqu'un dise qu'il n'est pas bien. Et encore plus quand cela se répète le lendemain et encore le jour suivant...

Donc c'est simple, j'enfile le masque de la bonne humeur, et celui de la bonne santé
Et... c'est finalement un bon truc pour -à terme- me sentir réellement bien....

vendredi 4 décembre 2015

Aujourd'hui,jeu de société partant d'une case départ

Etre en société est-il un jeu? Un jeu de mains, un jeu de vilains? Un jeu d'enfants?
Car il y a de tout dans la grande société humaine, regardez, il n'y a qu'à choisir!
Des pions blancs et d'autres un peu jaunis. Des pions noirs aussi, des très très noirs, d'autre café-au-lait. Une énorme variété.
Les jeux de la société sont amusants. On tire, on tue, on fait la grève, on se dispute, on crie plus fort que les autres. On gagne, on perd, on emprisonne, on exécute.
Mais il y a une case départ. On se met dessus, on retient sa respiration et on peut tout recommencer. En bien mieux. Avec dialogue et humanité...


jeudi 3 décembre 2015

Aujourd'hui, une coupe franche


La plupart de mes textes « cent mots »  sont trop longs. Souvent j’en ai 120 environ. C’est trop pour respecter la consigne, mais trop peu pour écrire comme j’ai envie
Mais comme je décide de me plier à la consigne de Queneau, après avoir écrit, je m’attelle à la suppression des mots superflus.

C’est une tâche difficile ; car à la relecture, tout semble important. Couper un bout de texte revient à couper un bout de soi-même. Tous les auteurs connaissent ce dilemme au moment de la relecture de leur œuvre. L’ego souffre et il n’aime pas ça !

100 mots
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