samedi 31 octobre 2015

Aujourd'hui, métallique

Il fait extraordinairement beau. Nous roulons sur l'autoroute. Direction notre fille cadette et son mari pour fêter les deux ans de leur petite fille
La route miroite des couleurs des beaux arbres qui la bordent. Notre coeur est léger de toute cette beauté, et de la rencontre prochaine avec nos enfants
Soudain, une colonne de fumée lèche le haut de la route. Les voitures ralentissent, Comme les autres, nous nous portons prudemment sur la gauche
Soudain elle apparaît. Ce serait magnifique si ce n'était dramatique: la carcasse en flammes d'une voiture au plus fort de l'incendie. Nous apercevons fascinés le squelette en feu de ce qui fut une voiture
De petites explosions projettent des débris sur la route, mais ouf! nous sommes passés. A ce moment arrivent les pompiers.
Que s'est-il passé? Nous ne savons pas. Nous espérons juste que les personnes ont pu sortir à temps de cet enfer!

vendredi 30 octobre 2015

Aujourd'hui, le roi

Il est jeune, il est beau, il est doué, il a toutes les qualités
Aujourd'hui, c'est son anniversaire: il fête ses 18 ans.
C'est l’aîné de mes petits-enfants.
Bien sûr il fête ça avec des copains, ils seront 18 à rire et s'amuser
Je viens de l'avoir au tél, il est heureux!
Qu'il en profite donc...

Je me souviens de sa naissance prématurée: ses parents avaient à peine eu le temps de choisir son prénom
Il a fallu une césarienne pour le tirer de son enclos douillet

18 ans! je te souhaite une vie pleine et riche, au meilleur de tes possibilités qui sont nombreuses...

jeudi 29 octobre 2015

Aujourd'hui, douleur


Il y a dans mon corps une douleur qui me ronge, forte, obstinée. Elle se rappelle à moi à chaque seconde. Il y a des moments où je suis découragée de devoir l'affronter, encore et encore. Pas un seul petit moment de répit, malgré ma détermination. Malgré, j'ose le dire, mon courage.
Personne ne se rend compte de rien, ma douleur ne s’affiche pas sur mon visage.
Je sais que j'ai à l'accepter. Certains jours j'y arrive, plutôt bien, d'autres pas du tout!
Aujourd'hui, c'était un jour sans.
Un jour où le courage fait place à la peur que tout cela ne s’aggrave, jusqu'au point de non retour.
Mes yeux. Comment pourrais-je vivre sans mes yeux?

mercredi 28 octobre 2015

Aujourd'hui, rondeurs

Dans tes bras arrondis par la tendresse, j'aime me lover
Dans tes bras en berceau, je me sens en paix, accueillie avec bienveillance, telle que je suis. Je me serre contre toi, mon ancre, je te regarde et tu me regardes. C'est une nourriture précieuse que nous nous offrons
Puis je peux repartir vers ma vie, vers mes petits soucis et difficultés, vers ceux qui ont besoin de moi, pour leur donner à mon tour l'écoute et la paix
Et tout cela est simplement bon

mardi 27 octobre 2015

Aujourd'hui, un moment de vacances

Donc j'ai décidé de reprendre chaque jour l'écriture des cent mots!
Mais le thème d'aujourd'hui ne m'inspire guère: un moment de vacances vécu aujourd'hui? Ah ben non, rien de tel dans ma journée...
Ah si! on a été invités à déjeuner chez des connaissances plus vues depuis longtemps. Pas grand chose à se dire, sinon l'échange des nouvelles élémentaires (enfants, petits-enfants, bobos divers, dernières vacances et tout le toutim). Que du banal, dont je me serais bien passé...On les a écoutés pendant plus de trois heures
C'est drôle, les gens qui ne font que parler sans trop s'inquiéter d'écouter leurs vis à vis!


lundi 26 octobre 2015

Aujourd'hui, première fois que

Oui c'est la première fois (avec hier ça fait deux!) que je rechigne à écrire encore ici. Mais je m'étais juré de ne pas abandonner. Or deux jours sans faire mon "devoir queneautien, ça sent le quasi abandon! C'est pas bien ça, Coumarine! (je me tape sur les doigts, pour bien me faire comprendre combien c'est pas bien!)
Quelle motivation pourrais-je bien trouver pour m'y remettre? Il me faut le courage de tenir encore neuf mois! Et je sais (je me connais!) que si j'arrête un jour ou deux, il me sera d'autant plus pénible de relancer la machine. Cela ne sera pas deux jours d'abandon, ce sera trois, puis quatre, puis cinq etc
euh... de l'art d'écrire pour ne strictement rien dire... mais les cent mots y sont, ouf!

vendredi 23 octobre 2015

Aujourd'hui, à la poubelle

Pour être belle demain soir, j'ai jeté à la poubelle
- toutes mes petites rancoeurs, mes impatiences, mes négligences, mes irritations, mes découragements, mes raslebolismes, mes hésitations, mes doutes...

et demain à l'aube, je prendrai un bain de lune, je me tartinerai d'une crème de velours qui me donnera de l'assurance et un souci authentique pour toutes les personnes que je rencontrerai


jeudi 22 octobre 2015

Aujourd'hui, un mot pour désigner

Il me faudrait un mot, un mot très spécial pour parler du chemin que nous avons fait durant toutes ces années, lui que je n'ai jamais cessé d'aimer et moi.
oh! bien sûr, il y eu des moments difficiles, et même très, des incompréhensions  parfois dévastatrices, d'un côté comme de l'autre.
et pourtant chaque fois, nous avons pu revenir à notre point d'ancrage
oh bien sûr il y eu de durs moments, de maladie grave pour lui comme pour moi, de perte d'emploi et autres coups du sort...
et pourtant chaque fois nous avons rejoint le rivage de notre amour, de notre vie ensemble, en continuant à y croire envers et contre tout
Ce mot très spécial pour désigner toutes ces années, je crois l'avoir trouvé... c'est...

Persévérance

mercredi 21 octobre 2015

Aujourd'hui, attention à ne pas faire

Je ne veux plus me laisser prendre par le désordre qu'il installe partout dans la maison. Je ne veux plus me rendre malade à ce sujet
Je ne veux plus passer trop de temps sur Internet, temps perdu pour moi dans l'avance de mon projet. Bon pour aujourd'hui c'est rappé, mais demain c'est promis je ne me laisserai pas prendre par les distractions inutiles
Il faudrait aussi que je ne me laisse pas tant envahir par les soucis que je me fais pour mes enfants: c'est leur vie et je décide de leur faire confiance, ils se sortiront de leurs ornières. Je les écoute, oui, et puis je fais confiance à la Vie. Tout ira bien!

mardi 20 octobre 2015

Aujourd’hui, attention particulière

C'est un anniversaire très particulier pour moi aujourd’hui
Le 20 octobre, c'est une belle date non?
Les attentions particulières, c'est nous qui les recevrons samedi quand on fêtera cet événement, en famille et avec nos amis les plus proches. Je m'en réjouis déjà!
N'insistez pas, petits curieux, je n'en dirai pas plus!

lundi 19 octobre 2015

Aujourd'hui, besoin d'un objet essentiel

J'ai un besoin urgent d'un casse-noix résistant!
Le mien s'est cassé hier; je tentais de craquer une noix particulièrement rebelle.
Et crac... le casse-noix n'a pas résisté...
Or, hier on a ramassé des noix à n'en plus finir. Elles sont belles, elles sentent bon la terre et l'automne. Et la santé!
Il faudra donc que j'aille à la recherche d'un nouveau casse-noix dont j'ai un besoin urgentissime.
Un solide, bien sûr, ce qui ne semble plus si évident, c'est le second qu'on casse!
Ah! produire des objets ultra fragiles... c'est la nouvelle mode! Obsolescence de son petit nom mignon!

dimanche 18 octobre 2015

Aujourd'hui, l'ombre de

L'ombre du doute
celle d'un non définitif...
Je me trouve exilée sur l'ubac
il y fait froid, il y fait sombre
le soleil ne caresse que l'adret

Pourtant les petites fleurs sauvages
prennent bien garde
de s'ouvrir quand même
sur les pentes de l'ubac

elles restent déterminées
et aimantes...

samedi 17 octobre 2015

Aujourd'hui, de l'argent

depuis que les aînés de nos petits-enfants sont devenus des ado intelligents
depuis que j'ai bcp de peine à me rendre dans les magasins pour effectuer les achats de leurs cadeaux
depuis que je ne sais plus trop ce qui fait plaisir à un ado de 15-18ans, et que mon choix pourrait complètement tomber à côté de la plaque

désormais pour leurs anniversaires et autres occasions pour lesquelles j'aime les gâter, je leur donne simplement une enveloppe avec de l'argent, dans laquelle j'aurai glissé aussi une carte choisie avec soin et quelques mots personnalisés.

Ces jeunes ont appris à épargner pour pouvoir s'offrir, quand le moment est venu, un cadeau plus conséquent et dont ils rêvent
Ils ont appris à ne pas dépenser bêtement cet argent en babioles vite oubliées

vendredi 16 octobre 2015

Aujourd'hui, comme un gosse

Ce matin, comme une gamine, j'ai bondi de joie. L'atelier d'écriture allait avoir lieu, alors même qu'on m'avait avertie qu'il était annulé! Deux participants de dernière minute, cela fait huit et hop!
On me téléphone une heure seulement avant le début supposé de l'atelier. Et je n'avais forcément rien préparé!
Un moment d'inquiétude (que vais-je travailler avec eux, vite, je rassemble deux ou trois copies, deux ou trois livres, vite, je n'ai que peu de temps pour... arriver à temps)
10h15', et me voilà fidèle au poste! le coeur un peu battant, le sourire aux lèvres.
Les participants, au courant de rien, manifestent leur joie de me voir arriver... presque comme des gosses! Faut croire qu'ils m'aiment bien...

On va faire du bon travail ensemble...je le sais, je le sens.


jeudi 15 octobre 2015

Aujourd'hui, avance comme

on avance, oui!
mais on avance vers quoi?
la déconfiture totale? le tsunami général?
la fin du monde tant de fois annoncée?
On avance vers l'entropie? vers l'agitation du bas où nous attend le chaos?

ou au contraire vers la réorganisation des énergies vers le haut, vers le meilleur?
là où l'Homme aurait enfin compris que l'Amour sera vainqueur...

Je dois m'en convaincre moi-même, tant je suis touchée par la déconfiture qui atteint le monde, comme un Ebola impossible à juguler

Je refuse de marcher comme une automate, comme une poupée de chiffon

Peinture Léon Spilliaert

mercredi 14 octobre 2015

Aujourd'hui, sujet brûlant

Les Belges ont gagné hier un matche décisif contre Israël, ce qui les propulse à la 1ère place mondiale (incroyable, mais vrai... les belches seraient-ils bons à quelque chose? Le foot, les frites... autre chose?)
Au JT hier soir on parlait des consignes de sécurité qui furent draconiennes : entre autres, billets nominatifs à montrer avec carte d'identité, pas de sacs (car on sait bien que c'est dans les sacs qu'on cache les joujoux qui font boum!)
Le foot ne m'intéresse pas, mais je trouve vraiment dommage que pour un simple jeu, supposé être "bon enfant" il faille déployer de telles précautions avec la surveillance de je ne sais combien de policiers et de vigiles
Voilà le monde dans lequel on vit, un monde politisé à l'extrême, un monde où il faut désormais montrer patte blanche pour entrer dans un stade de foot!

mardi 13 octobre 2015

Aujourd'hui, une couleur qui sent


Une couleur qui sent le vert comme l'herbe coupée pour la dernière fois aujourd'hui: cela sent l'adieu à l'été, aux jours de soleil, aux bras dénudés.
Une couleur qui sent le rouge comme l'irritation qui m'a saisie soudain aujourd'hui. Pour des queues de cerise, bien sûr, c'est cela qui est bête!
Une couleur qui sent le blanc comme un échange que j'ai eu ce soir et qui m'a soudain redonné confiance dans un meilleur monde ...
Certes tout est à faire, mais j'ai entrevu que c'était possible!

peinture Eric Massar




lundi 12 octobre 2015

Aujourd’hui, pas bien rangé

Mais ce n'est JAMAIS bien rangé!
Ni les deux caves, ni son bureau, ni les pièces qu'il a squattées pour y mettre tout son bazar  ainsi que tout son brol (terme belge,  qui dit bien ce que cela veut dire!)
Sans compter aussi la grande chambre du haut!
Bref un bordel intégral partout partout partout (ou brol si on préfère!)

Étrangement je commence à m'y faire..
J'ai décidé de ne plus mourir d'inanition. Je respire à grandes goulées ces multiples airs de syllogomanie qui ont envahi la  maison depuis tant d'années.
Ces airs ont chacun leur chanson spécifique. Comment ferai-je le jour où je n'aurai plus à enjamber tout ça ... ni dans la cave, ni dans le bureau, ni dans pièce n°1, pièce n°2, pièce n°3?
J'y perdrai ma souplesse, c'est évident!


dimanche 11 octobre 2015

Aujourd'hui, cherche toujours

Dès 8h ce matin, j'ai cherché mes chaussures de randonnée. Où les avais-je mises?
Il faut dire que ça fait un bon bout de temps que je ne les ai plus utilisées. Un bon bout de temps que je n'ai plus fait une marche un peu "valable"
L'H avait décidé qu'il fallait que je me remette à marcher. Il a raison, moins je fais l'effort, plus mon corps va rétrécir
A 10h, j'avais cherché dans tous les endroits où j'aurais pu les avoir abandonnées. Pas de chaussures!
A 11h, alors que je cherchais toujours, soudain je me souviens: je sais où ces chaussures de malheur se cachent!
Je vais vers un vieux coffre qui recueille toutes sortes de vieux trucs, la plupart bons à jeter.
Miracle! les chaussures s'y trouvent!
Et moi du coup... obligée de faire cette randonnée.
Ce ne fut pas facile. Je me suis obligée. Mais je l'ai fait!

image du net

samedi 10 octobre 2015

Aujourd'hui, comme tous les jours

Comme tous les jours je décide de me mettre à mon devoir d'écriture
Comme tous les jours, en commençant à écrire, je ne sais pas trop (parfois pas du tout) ce que je vais bien pouvoir écrire sur le réel du jour
Comme tous les jours, je mets ma main sur le clavier et je la bouge, lentement d'abord, en hésitant puis avec de plus en plus d'assurance
Comme tous les jours les mots coulent (presque) sans aucun effort
Comme tous les jours je me relis soigneusement, car je n'aime pas du tout laisser une faute.
Comme tous les jours je relis tout haut mes cent mots pour traquer les "chocs" de mots comme dans le réel précédent...

Et comme tous les jours, quand j'approche de la fin, je suis simplement heureuse: c'est fait!

vendredi 9 octobre 2015

Aujourd'hui, ça amasse

oh la! le beau choc des voyelles: ça amasse...
quand on prononce cela très vite un des deux "a" s'efface... et cela devient : ça masse
Raison pour laquelle quand je lis un texte "à corriger" (écrit par moi ou par quelqu'un d'autre d'ailleurs!) je le lis à haute voix. Parce que ce genre de chocs malencontreux s'entend bien plus qu'il ne se lit!
Et ne me dites pas qu'il s'agit d'une allitération, cette belle figure de style...
souvenez-vous: "pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes?"
Cette phrase glisse à la manière du serpent silencieux...
Tandis que "ça amasse".... nan mais franchement....!!!

jeudi 8 octobre 2015

Aujourd'hui, ça ramasse

Après m'être hier cassée de toutes parts, je songe aujourd'hui à me ramasser
Il y a des morceaux dans chaque pièce de ma maison... faut que je les rassemble, et tente d'y remettre un peu d'ordre. Il faut surtout que je rassemble mon courage... où s'est-il caché celui-là?
Ce matin, pas pu accompagner à une balade d'environ 8 km: pas osé affronter le terrain accidenté dans des herbes dont je ne distingue pas les bosses et les fosses... les boum patatra à mon âge, ça fait mal!
Ce matin aussi reçu une nouvelle qui me désole: ce que j'aime faire et dans lequel je me sens comme un poisson dans l'eau tombe par manque de participants. Pas d'ateliers d’écriture pour cette fin d'année à animer...boum patratra! Je m'y attendais pas!
Autre chose encore: mon ipad reste une bête étrange que j'ai beaucoup de mal à apprivoiser: tout apprentissage pour moi reste difficile à cause de l'état de mes yeux. Impression pénible de rester en lanterne rouge...

Donc voilà quelques causes de mon cafard de hier, il y en a d'autres...;-(
Ne dites surtout pas: ce n'est rien, ça va passer...
Pourtant c'est vrai que j'ai bien besoin d'être encouragée

(j'ai écrit bien plus que 100 mots, je vous en prie... pas frapper!)

mercredi 7 octobre 2015

Aujourd'hui, ça casse

Ma carcasse se casse chaque jour un peu plus
Vieille bécasse, plus le courage de regarder dans la glace mes grimaces
Une masse de poisse rappelasse ma carapace
la mélasse me colle, je trépasse dans l'impasse
plus trace d'audace, je trépasse sur place

ouf bon... ça suffit pour aujourd’hui
inspiration cassée!

mardi 6 octobre 2015

Aujourd'hui, ça passe

ça passera, dit l'homme distrait et pressé à sa compagne pliée en deux par une douleur qu'elle a peine à supporter
ça passera, dit la mère qui n'a pas du tout envie de s'intéresser à la peine de coeur de son enfant et qui ne trouve que cette formule pour étancher ses larmes
ça passera, ce n'est rien du tout, dit le père dont le petit garçon hurle de mal après s'être écorché le genou.
ça passera, oui oui, ça passera, après une bonne nuit de sommeil, tu verras, tu n'y penseras plus

Il n'y a pas une phrase plus assassine que celle-là! Elle dénie à celui/celle qui souffre le droit à sa souffrance, le "prie" de sécher ses larmes qui dérangent et le plonge du même coup dans une solitude amère.

lundi 5 octobre 2015

Aujourd'hui, en noir et blanc

Sa moustache noire puis poivre et sel, qui mange sa figure
sa voix caractéristique avec les "r" qui vibrent dans sa gorge
Les mélodies rythmées aux sons de sa guitare
avec les phrases qui s’interrompent à la fin
pour se jeter au début de la suivante...
Des chansons cent fois entendues, cent fois fredonnées
et qui pourtant m'ont mouillé les yeux, ont soulevé mon coeur
Toutes, je les ai chantées avec lui ce soir....même les plus coquines
surtout les plus coquines
tandis que grandissait mon émotion...
Merci Georges, merci!

dimanche 4 octobre 2015

Aujourd'hui, une seule question

Non pas une, mais plein de questions que je me pose, que j'ai envie de poser à Dieu, au monde, aux décideurs, aux rêveurs, aux idiots de village.
Bien sûr je sais bien qu'il n'y pas aucune réponse à ces questions existentielles... aucune! Qu'il vaut mieux vivre avec des questions qui n'ont pas de réponse, que vivre avec des réponses qui ne tolèrent aucune question, aucune remise en question!
Il y a des gens comme ça qui savent tout mieux que les autres, qui ont réponse à tout
Quelle idée... ils ne savent pas ce qu'ils ratent en quittant le cercle des questionneurs!
Aujourd'hui par exemple, j'ai une seule question: vais-je mourir demain, tout-à-l'heure, ou hier?
Oui, puisqu'on peut antidater ses billets, je suis peut-être déjà morte! attendons demain pour voir!

samedi 3 octobre 2015

Aujourd'hui, avis à la population

Mettre un commentaire sur les blogs hébergés par canablog, n'est pas chose évidente pour moi!
Partout ailleurs mon pseudo, mon adresse mail et le nom de mon blog sont déjà notés et le restent: je n'ai plus qu'à cliquer et hop mon commentaire s'inscrit sans attendre!
Sur les blogs de canalblog, rien de tel: je suis obligée de remettre à chaque fois toutes les données:
Coumarine, mon adresse mail, le nom de mon blog...
Ça finit par me décourager et il m'arrive de négliger de mettre un commentaire chez ces gentils blogueurs, simplement parce que cela me demande un effort
Oui je sais, c'est sans doute pas sympa
Si quelqu'un sait comment je pourrais contourner ce little problème?

vendredi 2 octobre 2015

Aujourd'hui, un visage

Aujourd'hui hélas, il y a le visage du monde qui souffre de la faim, de la misère, des ravages de l'alcool et des drogues dures et douces
Il y a le visage du monde qui souffre du manque de respect, de considération,  d'écoute, de la parole prise en compte, de découragement, de la tromperie organisée

Aujourd'hui pourtant il y a des visages de mères qui se penchent sur leur enfant, avec un amour qui n'a d'égal que celui qu'elles reçoivent en retour
Il y a des visages de femmes et des visages d'hommes dont l'amour pour l'autre est inscrit dans leur sourire, dans le lumineux de leurs yeux...

Et les visages d'amour sont beaux, n'ont rien à voir avec les visages déformés par la haine et la vengeance

jeudi 1 octobre 2015

Aujourd'hui, perte de

Mauvaise nouvelle, aujourd'hui perte de connaissances...
Non non, il ne s'agit pas d'évanouissement, ce n'est pas ça!
Perte de connaissances...
Vous savez bien, quand vous ne trouvez pas le nom de cette personne connue. Vous pourriez le dire dix fois, d’ailleurs ce nom se trouve sur le bout de votre langue, mais le nom reste coincé on ne sait où...
Vous ne perdez pas espoir: vous cherchez, demandez à votre petite mémoire de vous restituer ce qui vous appartient. Mais elle est coincée, ne se débloque pas, même à bout de "truc", "machin", "chose"
Puis, en râlant un peu, vous cessez de vous battre, vous démissionnez! Forcée contrainte, vous passez à autre chose.
Cela ne dure pas deux minutes que le miracle se produit: ça y est, voilà que ce foutu nom vous revient!