dimanche 11 février 2018

aujourd'hui noir


photo Coum' 


Après avoir écrit un texte sur la consigne de Lakévio (qui paraîtra demain sur l'autre blog) je me suis dit que je me sentais plus à l'aise dans la fiction que dans ces courts extraits, et que j'aurais intérêt à écrire à partir, par exemple, de photos ou de peintures
J'aime cela, beaucoup!
Me laisser écrire sans trop savoir où je vais, à l'aveuglette, du moins au début
Puis les choses se mettent en place
Quand je considère les nouvelles que j'ai écrites juste avant mon accident de santé, force m'est de reconnaître, qu'elles sont plutôt du genre "noir"
Et dire qu'on me croit une sage personne, plus sage que ça tu meurs!

jeudi 8 février 2018

aujourd'hui tourne

cela fait trois jours que je n'ai pas écrit
manque d'inspiration, manque de courage...
les mots se cachent et ne viennent pas

donc voilà!
demain ça ira mieux
la chance va tourner, peut-être ou surement!
hélas, tout ça n'est pas une question de chance...
mais de choix: décider d'écrire, ça devrait le faire, non?
même quand on est tracassé par des trucs et des bazars de toute sorte qui nous embêtent

mettre un mot l'un après l'autre, n'importe lequel, mais écrire...
quitte à écrire n'importe quoi comme ce soir!

demain est un autre jour...😊


lundi 5 février 2018

Aujourd'hui vêtement

J'ai voulu remettre un vêtement oublié au fond de mon armoire depuis un an
En le revoyant, je me suis souvenue des bons moments  que j'ai passés, liés à ce vêtement
Tout heureuse de le retrouver, je l'enfile
et catastrophe! il est beaucoup trop large
Je mesure combien j'ai maigri, je ne l'ai pas fait exprès, croyez-moi!
Il faudra que je me remplume un peu si je veux reprendre une vie "normale"
euh.... c'est quoi une vie normale? Celle d'avant? Celle qu'on peut reprendre comme si de rien n'était? Celle du temps où je mettais ce vêtement chic et beau?



dimanche 4 février 2018

Aujourd'hui ça me regarde

"Ça" me regarde, et pas n'importe comment!
C'est bien simple, l’œil aveugle ne me regarde pas. Dommage. Mais c'est comme ça!
L'autre m'épie, me guette, me surveille, me donne des informations erronées: franchement, il exagère!
Ce n'est pas qu'il se réjouisse méchamment de me voir sur les genoux, à terre, criant grâce: il n'a pas de sentiment, se contente d'observer, de m'observer, sans ironie, ou presque!

Au théâtre, vendredi soir il m'a joué des tours, comme souvent!
Mon cerveau a-t-il tellement perdu de sa plasticité qu'il s'habitue si peu à cette nouvelle situation de "borgnitude"?(depuis 6 ans quand même!)






samedi 3 février 2018

Aujourd'hui question idiote

Je m'interroge. Les souvenirs... comme des bulles qui montent à la surface de l'eau.
Qu'est-ce qui construit les souvenirs? L'intensité des sentiments? La peur? La passion? La peine? La douleur? Le plaisir?
Quelle prise avons-nous sur eux? Peut-on les gommer? Sont-ils falsifiables? Récupérables? Quel intérêt ont-ils? Comment les stockons-nous?
Les souvenirs, une pâte à modeler?

J'ai un paquet de souvenirs là, bien présents au creux de... tiens oui, au creux de quoi? mon corps? mon âme?
Mais j'ai oublié tant de choses, et je suis sidérée de les avoir oubliées, gommées, raturées
Peut-être ne veux-je pas m'en souvenir, et j'y suis tellement arrivée, que les "bulles" se sont évanouies dans la nuit des temps


vendredi 2 février 2018

Aujourd'hui toujours par deux

Il se passe des choses étonnantes chez nous, dans le centre de Bruxelles, au Parc Maximilien
Environ trois cents cinquante migrants, tous les jours, sont "invités" (vous entendez? INVITES) par des gens, comme vous et moi,  qui les accueillent à dîner et à loger: ils auront un repas chaud et reconstituant et un lit douillet avant d'être reconduits le lendemain au Parc Maximilien
Ils sont accueillis deux par deux, parfois trois ou même quatre! Toute une organisation, orchestrée par des bénévoles...
Je suis émerveillée: l'épidémie de gens accueillants gagne tous les jours du terrain!
Non! ils ne se méfient pas de ces migrants! Ils les accueillent du mieux qu'ils peuvent, malgré la barrière de la langue.
Evidemment les autorités n'acceptent pas et poursuivent les migrants comme les accueillants d'ailleurs, parfois à coups de matraque!
Je n'ai pas encore eu le courage de me joindre à ces élans de solidarité: j’invoque ma santé!
Ma santé? ou ma lâcheté?

jeudi 1 février 2018

Aujourd'hui, coup

J'ai décidé de reprendre les réels à prise rapide: cent mots par jour sur un thème précis. C'est une écriture courte, comme je l'aime... et je publierai mes billets ici continuant la série interrompue en 2016
Merci à ceux qui me suivront ;-). 

9h ce matin, coup de tél:
Un ami de mon mari propose pour demain soir une place de théâtre. Une personne de son groupe se désiste, une place se libère, il nous la propose... Un moment d'hésitation, et j'accepte... pour moi! Le mari est de plus en plus dur d'oreille et refuse de prendre les mesures qui s'imposent. Entendre, même une simple conversation est de plus en plus difficile pour lui, alors, le théâtre....! D'ailleurs c'est simple, il déteste cela!
Moi j'adore le théâtre, mais j'ai dû en faire mon deuil. Alors là, quand l'occasion m'est donnée d'y aller, je vais pas refuser! De plus on mangera ensemble un petit quelque chose à la cafétéria du théâtre: ce sera bien
Et moi qui ne suis quasi plus sortie depuis un an, je me réjouis, vous pouvez pas savoir comme je me réjouis!


peinture Anne Maria Costa