lundi 31 août 2015

Aujourd'hui: le territoire de

Mon pays est un pays libre. Pas de fuite devant les bombes, ni devant les hommes en noir qui veulent me dire fusil en main, comment je dois me comporter
Mon pays est riche, il est beau, vert, les gens sont pour la plupart heureux, même s'ils se plaignent de temps en temps et font la grève
Bon tout n'est pas parfait, mais il faut reconnaître que en gros, c'est un pays de cocagne
Les pays d'à côté ressemblent fort au mien: liberté, égalité, fraternité, démocratie.
Les gens de tous ces pays, le mien compris,  ne réalisent pas vraiment ce que, au delà de la mer et de certaines frontières, des gens doivent vivre: alors ils défendent leur territoire, ils disent des choses étranges, comme ... non je préfère ne pas le dire, et regarder simplement tous les gestes d'accueil de ceux qui sont prêts à partager un bout de leur pays. Il y en a, heureusement...


dimanche 30 août 2015

Aujourd'hui: les toilettes

Une de mes filles va se marier en juillet 2016.
Elle vit avec son compagnon depuis 4 ans environ, peut-être cinq
Cet après midi au tél, on parlait "toilettes"
Toilettes, càd robes et c°
En long? en court? en blanc absolument? chic ou décontracté?
Tant de formules sont possibles, pour elle, comme pour lui et ceux qui seront de la noce
Elle ne se marie pas dans le coin de son enfance (Bruxelles) mais dans celui de son couple, là où ils habitent depuis tout ce temps.
Elle et son compagnon feront à leur guise, et ce sera original, je l'ai compris
Mais ce n'est pas pour me déplaire!

samedi 29 août 2015

Aujourd'hui: un geste qui veut dire

quelques mots... pas plus
surpris au hasard de mes derniers clics
je ne m'y attendais pas
à vrai dire j'espérais tout autre chose, mais qui n'est pas venu

il me faudra réfléchir à la suite
il est tard, ce sera pour demain, ou après

vendredi 28 août 2015

Aujourd'hui, succession de bruits

Le carrefour pas loin de chez moi est depuis lundi passé en réfection complète. Deux ans de travaux, deux ans de patience. Et donc dès le matin... bruit infernal des machines, des voitures pressées, qui s'impatientent. Courage il faudra tenir le coup!

Ce soir, le calme revenu me donne d'apprécier la tranquillité du soir. Vers 19h heures soudain, un raffut incroyable. Les oies de l'étang proche ont traversé plusieurs fois le ciel en division serrée. Étrange de voir comment ces oiseaux s'exercent dès maintenant à leur grand voyage de migration : quand la température nous obligera à fermer portes et fenêtres, ils seront partis.




jeudi 27 août 2015

Aujourd'hui: ce petit coin de nature

Il n'est pas loin de chez moi  et je lui rends visite le plus souvent possible: un petit parc dont je connais le moindre détour.
Je l'aime particulièrement parce qu'il abrite un petit étang sur lequel canards, bernaches, poules d'eau et cygnes glissent tranquillement sur cette eau le plus souvent paisible, mais qui se met à frissonner quand le vent se lève.
J'aime cette pièce d'eau, elle me caresse l'âme, me donne la paix; il suffit que je la regarde, que j'écoute le petit clapotis de l'eau et me voilà  en accord avec la Vie
Aujourd'hui je ne suis pas allée me promener là-bas... une fine pluie m'en a empêchée.
J'ai eu tort sans doute, respirer l'air pluvieux m'aurait lavé le coeur



mercredi 26 août 2015

Aujourd'hui: demi-vérité

Demi-vérité? ou demi-mensonge?
C'est le même dilemme que celui qui décide si le verre est à moitié vide ou à moitié plein...
Cela dépend de quel point de vue on se place.

Le problème avec cette consigne c'est qu'il faut parler de l'aujourd'hui, et pas d'autrefois, à chercher un souvenir où j'aurais dit une demi-vérité
C'aurait été plus facile, car même sans donner de détails, j'aurais pu dire que oui, je suis parfois restée dans une demi-vérité. Dire sans dire, tout en disant quand même... tout un art!

Décidément aujourd'hui, encore un jour sans, j'espère ne pas être arrivée au bout de mon inspiration

mardi 25 août 2015

Aujourd'hui: essayé de

J'attends toujours le soir pour m'acquitter de cette contrainte des cent mots que je veux à tout prix respecter.
Si j'écrivais le matin, j'en serais débarrassée bien plus vite.
J'ai essayé pourtant, mais rien n'est venu. Du moins ce matin. Je voulais écrire quelque chose d'original, qui retiendrait l'attention. Avec humour, de préférence. Mais rien, rien n'est venu!
Alors je patiente, je vaque, me dis que plus tard ou ce soir cela irait plus facilement.
Arrive le soir; je ne peux plus reculer, je dois m'y mettre...
Alors, je suis là, derrière mon écran et j'essaie d'aligner quelques mots sensés
Et pour finir, j'écris pour ne rien dire, et davantage que cent mots!
Et pourtant, je vous assure que j'aime ces "devoirs" quotidiens, je le dis parce que vous pourriez me trouver masochiste
Mais non... je suis juste un peu paresseuse

lundi 24 août 2015

Aujourd'hui: un trou

Dormir paisiblement, comme le dormeur du val dans son trou de verdure...
On imagine un endroit de paix, de calme, de sérénité, on entendrait presque chanter les oiseaux.

Pourtant ce dormeur, et si on s'approche on le découvrira dans toute son horreur, cache dans son flanc un trou que le sang inonde

Ainsi la sérénité et le rude combat se côtoie si souvent en moi.
Parfois la sérénité m'enveloppe de sa tendresse, et je peux me tenir debout, avec courage et confiance dans la vie.
Parfois le combat me couche par terre dans le sang et la tempête...


dimanche 23 août 2015

Aujourd'hui: chaussures

Chaque fois que j'enfile mes baskets (pour me donner l'illusion de faire une promenade un peu  sportive), je vérifie deux fois plutôt qu'une qu'un petit caillou joli-gentil ne s'est pas glissé subrepticement au fond de mes chaussures. Je les secoue, les retourne pour que s'échappe éventuellement l'intrus... puis rassurée, je les lace et suis prête à partir avec mes bâtons de marche

Chaque fois, incroyable mais vrai! au bout de cent mètres environ, je sens un petit quelque chose dans l'une ou l'autre de mes baskets.
C'est alors que j'ai deux options:
- soit je continue comme ça, en mordant sur ma chique
- soit je m'arrête pour me délivrer de ce minuscule squatteur qui me gâche mon plaisir

Le plus souvent je mords sur ma chique, en me promettant au retour de bien nettoyer le fond de ma chaussure coupable.
Le lendemain c'est l'autre qui fera des siennes... une vraie malédiction!

samedi 22 août 2015

Aujourd'hui j'évite

J'évite d'aller dans certaines pièces de la maison... rapport au bazar qui s'y est accumulé et dont j'ai parlé dans le billet précédent. Cela fait des années que le ménage n'y a plus été fait. Tant pis!

J'évite d'aller dans un endroit où il y a beaucoup de monde... je ne vois pas les gens, cela m'angoisse. Je devrais me résoudre à prendre une canne en guise de protection.

Je devrais éviter d'écrire quand je suis nerveuse. Toute la journée j'ai attendu qu'une certaine paix se fasse en moi. Peine perdue...
Je dois donc me mettre à mes cent mots, je ne peux pas l'éviter, même pour un jour: je me le suis promis!

vendredi 21 août 2015

Aujourd'hui on conserve

On conserve, vous dis-je, on conserve...
Quoi? mais TOUT voyons, selon l'impératif absolu, greffé à vif sur les peaux de la mémoire de mon cher et tendre, par des parents qui ont connu la guerre : CA PEUT TOUJOURS SERVIR !

Ainsi, dans le garage de mes beaux parents, j'ai découvert un jour une boite étiquetée : BROL* A JETER (brol= objets sans valeur)
Je l'ai ramené religieusement à Mari chéri, il la regardée avec émotion,  et m'a dit: ben oui! il faudrait jeter tout ça... mais pas tout de suite, je dois y jeter un coup d'oeil: il y a là des choses qui pourront peut-être encore servir!
Cette boite se trouve toujours dans notre garage à nous, avec les 4357 autres brols qui sont eux aussi à conserver, en attendant qu'on les jette!.
Ce mari quand même, quel drôle de type!
;-)

jeudi 20 août 2015

Aujourd'hui: au téléphone

Je cherche ce matin un n° de téléphone. Je cherche, mais je ne le retrouve pas.
En consultant fébrilement mon annuaire de téléphone,  commençant par la lettre A, je me suis vue ralentir, de plus en plus pensive. Que sont devenus ces gens dont pour certains je dois faire un gros effort de mémoire pour les situer dans le temps, dans une tranche de ma vie? C'est effrayant, certains, je ne me souviens même plus de leur visage, leur nom me dit vaguement quelque chose mais pas plus! A me demander si j'ai réellement été en contact avec ces personnes.
Tout un temps révolu...

mercredi 19 août 2015

Aujourd’hui: en gros

Je lui ai dit: en  gros je regrette l'option que j'ai prise autrefois,  emberlificotée que j'étais par un beau parleur qui m'a emmenée sur un chemin que, avec du recul, le recul de la sagesse, je regrette d'avoir pris. Mais peut-on deviner quand on est jeune que ce chemin était, si pas de perdition, du moins un chemin cul de sac?

En gros , m'a-t-il répondu, regarde ce que tu es devenue malgré cette erreur de choix: tu es devenue qui tu es, quelqu'un de pas si mal que ça après tout... quelqu'un qui aime le mieux qu'elle peut, qui se donne aussi comme elle peut, en gros, quelqu'un de bien!

Et maintenant, a-t-il conclu, tu as tous les éléments pour suivre le chemin qui te grandit, qui te fait plus femme, plus libre...

mardi 18 août 2015

Aujourd'hui: cinq mots essentiels

Au commencement est le silence, celui qui berce les balbutiements de la vie, de la nature et plus encore de l'âme. Silence porteur et fécond, profondément pacifiant

Ensuite il y a la musique, (par ex les 4 saisons de Vivaldi). Et toute musique qui me transporte dans les dimensions de l'au delà de moi,  m'ouvrant largement le corps et l'âme

Puis l'ouverture vaste et infinie, ouverture du corps qui accueille et se donne, qui jouit et exulte... ouverture des frontières physiques et mentales

Puis la profonde gratitude pour les dons reçus, les miracles advenus, la tendresse et l'amour

Enfin la vie, trésor incomparable et si souvent galvaudé hélas, la vie... la vie grande et belle, la vie qui frémit à tous les coins de la terre et de l'âme... la vie!

lundi 17 août 2015

Aujourd'hui: l'ordinateur

Il s'appelle Félix, il m'accompagne depuis 13 ans, lui et ensuite son jumeau. et je l'aime...
En même temps, je dois reconnaître que je le déteste !
(c'est comme la cortisone à laquelle je suis condamnée depuis quatre ans: je l'aime, puisqu'elle me sauve ce qu'il me reste de vue, mais je la déteste pour les effets secondaires pénibles qu'elle provoque)

Félix est mon bien-aimé chéri quand il garde la place que je souhaite qu'il prenne: il me rend service, ordonne mes mots et mes photos dans de beaux petits fichiers, me permet d'être en relation avec mes amis.

Mais souvent, trop souvent, je reste scotchée sur l'écran à regarder des bêtises, ou des choses pénibles
Est-il absolument nécessaire de chercher à connaître l'actu dans toute son horreur?


dimanche 16 août 2015

Aujourd'hui: comme si vous l'aviez vécu avec quelqu'un d'autre, mais qui?

Il m'énerve Queneau, c'est quoi cette phrase à la con...?
Comme si j'avais vécu QUOI?
avec QUI?
ça fait deux énigmes essentielles à résoudre pour écrire un billet un tant soit peu intelligent...
Pas envie de me creuser la tête aujourd'hui, je suis pas bien...
Suis juste venue ici pour remplir mon engagement de cent mots par jour, mais comme je suis de mauvaise humeur, rien ne sortira de cette proposition stupide
Au revoir le monde, à demain!
;-)

samedi 15 août 2015

Aujourd'hui, on pourrait presque toucher

Un temps à ne strictement rien  faire. Un ciel gris tombé en dépression profonde, après s'être répandu hier en pluies diluviennes.
Je supportais pas trop la chaleur, j'attendais avec impatience une température plus douce, et voilà que le thermomètre a sombré d'une dizaine de degrés. Drôle d'été.
On pourrait presque toucher ce ciel d'une humeur si maussade, que les canards de l'étang proche se sont pendus par pur désespoir et sans demander leur reste. L'eau frissonne sous la pluie tenace. J'ai entendu les gouttes tenter d'entamer leur chant sur les vitres de mon bureau, mais ce n'était pas un chant, ou alors d'une morosité de désastre
Et moi je contemple tout ce gris, je me tais, que voulez-vous que je dise encore?

vendredi 14 août 2015

Aujourd'hui le fruit de...

Selon le journal, elle mesure 1m 40', pèse 35 kg. Elle a 11 ans, c'est une fillette encore.
Elle a porté le fruit d'un viol: le beau père satisfaisait sur elle, ses pulsions de mâle! Elle a accouché par césarienne aujourd'hui

Cela se passe au Paraguay où il est interdit d'avorter. Elle aurait pu mourir bien sûr, elle en a réchappé.
Du moins physiquement!
Car dans sa tête et dans son coeur, il doit y avoir des dégâts terribles: est-on capable d'aimer son bébé quand on est à peine sortie de l'enfance, et qu'on a tellement besoin encore d'être cajolée?  est-on capable d'aimer quand on a dû supporter le poids d'un homme que j'imagine gros, soufflant sous son désir?
Et si elle s'attache à ce petit être, va-t-il lui être arraché? Donné en adoption?

Si elle avait pu avorter, ce qui aurait été le moins dommageable, pourra-t-ell-on oublier qu'elle a commencé sa vie d'adulte par un acte d'une telle brutalité? Et  je ne parle pas simplement de son corps malmené...
Cela me fait mal tout ça...



jeudi 13 août 2015

Aujourd'hui: la dernière fois que...

Le dernier livre d'A.J. que j'ai lu était, comme les précédents, un livre à la fois haletant et profond, que je ne pouvais pas lâcher
C'est donc confiante que j'ai emprunté son tout dernier roman, me réjouissant de passer de bons moments, me réjouissant de pouvoir lui écrire mon avis: il l'attend, c'est un ami!
Catastrophe, que lui est-il arrivé?
Beaucoup de temps avant de mettre le récit en place, avec de multiples personnages... on s'y perd!
Et pas ou peu d'action jusqu'à la moitié du livre. Quand enfin cela démarre, c'est convenu , inintéressant.
Comment on fait pour dire à un auteur-ami qu'on n'a pas apprécié son roman, dont je sais qu'il est fier?

mercredi 12 août 2015

Aujourd'hui quelque chose qui clignote

Un souvenir dans ma tête
Qui clignote, Particulièrement aujourd'hui
Il y a quatre ans jour pour jour (non en fait c'est demain, le 13 aout,mais on va pas chipoter hein!),  j'ai été terrassée pas la maladie de Horton (une artérite temporale foudroyante)
Mes yeux ont clignoté comme des dératés pendant quelques jours.
Puis le gauche s'est éteint définitivement, le con!
Etre borgne, c'est joli non?
C'est ce que les hommes me disent.
Et donc facile de continuer à les séduire, j'aime ça!


mardi 11 août 2015

Aujourd'hui liberté chérie

Aujourd'hui, ou plutôt hier, j'ai exercé ma liberté d'expression, en écrivant un billet provocateur, qui pouvait sérieusement mettre en danger la douce et sage Coumarine. Je l'ai publié le coeur un peu serré: et si on prenait pour de l'argent comptant la "confidence" que j'y faisais?

Je l'ai dit: j'aime cet exercice des cents mots. Et parfois un petit démon me pousse à provoquer, ce que je n'ai jamais fait sur mon blog principal. Ici ce n'est pas pareil, les textes sont obligatoirement courts, les lecteurs ne sont pas nombreux et j'ai une furieuse envie d'exercer ma pleine liberté, et d'écrire ce que je veux comme je le veux!
On s'amuse comme on peut! Et moi, je m'amuse avec les mots...

lundi 10 août 2015

Aujourd'hui la chose à ne pas dire

Je ne dirai pas, surtout pas, que j'ai eu un amant que j'ai aimé à la folie
Et qu'il m'a cassée, fait du mal, qu'il m'a fait souffrir comme une dingue
Non, je ne le dirai pas, et j'espère que vous ne lirez pas ces mots, demain on passera à autre chose et d'ailleurs j’écris, comme vous le voyez, le plus tard possible

Pourquoi je dis ça moi? Pourquoi je dis cette chose à ne surtout pas dire?
D'ailleurs, est-ce vrai? ou est-ce une affabulation pour m'amuser?
C'est curieux, je ne m'en souviens plus... ou alors vous n'avez qu'à vous faire votre opinion...
De toutes façons, vous aurez tout faux!

dimanche 9 août 2015

Aujourd'hui bouches

Je pourrais parler d'une belle bouche d'aération, ou d'une belle bouche d'égout
Mais je n'en ai pas vue aujourd'hui, je ne suis pas encore sortie et je crains fort de ne pas mettre le pied dehors aujourd'hui pour pouvoir, par après, la décrire avec des mots poétiques: car je ne me sens pas au top ces jours-ci il fait chaud et lourd.
Je pourrais alors parler d'autres bouches, celles  du Rhône, ou plutôt celles de Bonifacio: je viens d'aller rêver  sur les pages de Bonifacio. Merci Go.gle. Qui peut se vanter d'avoir des bouches d'un bleu aussi pénétrant, aux paysages aussi infinis, aux mystères aussi tentants?
Je m'en mords les lèvres d'envie, tiens.

samedi 8 août 2015

Aujourd'hui des papiers

Aujourd'hui, je pense à mes précieux papiers que j'ai perdus...
Et que j'ai perdus, volontairement.
Oui, je les ai supprimés du fond de mon PC, on ne sait jamais:
des papiers trop personnels, il vaut mieux les éliminer, n'est-ce pas?
Ils étaient donc au fond de ma poubelle virtuelle, ensuite j'ai cliqué sur "supprimer le contenu de la poubelle". Un petit geste comme ça qui n'a l'air de rien, un simple clic et d'un seul coup... partis les précieux papiers, dans les méandres de la toile immense et tentaculaire
Dommage, j'y tenais, j'aimais les relire de temps en temps

vendredi 7 août 2015

Aujourd'hui coule

Ce n'est pas un texte qui se dévore vite vite, comme on pourrait lire un suspense dont on a hâte de connaître la fin.
Non. Bien sûr que non.
C'est un texte qui se caresse doucement, qu'on pose parfois durant de longues minutes, tandis que le regard s'égare vers le haut, vers les nuages, parce les larmes s'en viennent remuer le meilleur en nous  et que c'est vivifiant de les laisser couler.
On est touché par ce qu'on pressent être le meilleur de l'Homme auxquels les mots savourés lentement nous donnent accès...


jeudi 6 août 2015

Aujourd'hui violet

Elle ne portait que du violet, du mauve ou du parme. Elle adorait cette couleur qui disait-elle lui convenait à merveille, convenait à son teint, à sa vie classique et conforme à ses valeurs.
Je vois encore son long gilet de couleur mauve, tout bouloché à force d'être porté et lavé, ce gilet qui se promenait partout dans sa maison accompagné de coups de talons autoritaires, tap tap tap..

Ma belle-mère ne portait que du mauve.
Je déteste cette couleur, je déteste la plupart des souvenirs qui lui sont liés.





mercredi 5 août 2015

Aujourd'hui offre spéciale

Il y a souvent pas mal de monde à la maison, alors je fais en sorte qu'il y ait à manger pour tous
C'est du travail, en fait je n'ai jamais fini!
Aujourd'hui par extraordinaire, aucun enfant, aucun petit-fils ou fille n'est venu.
Le silence, la paix, magnifique.
Nous n'étions que deux, juste deux
Aujourd'hui ai-je dit à l'H, réjouis-toi, une affaire spéciale t'attend.
Bien sûr il ne savait pas ce que c'était, mais une petite curiosité le titillait
L'affaire spéciale, c'est que je n'ai préparé AUCUN repas ce soir, j'ai fait grève.
Il m'a dit: cela ne fait rien, je ne suis pas difficile...

Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde...

mardi 4 août 2015

Aujourd’hui virilité

C'est sûr que je préfère de loin en bel homme viril, bronzé et tout, qu'un petit mec efféminé!
A la kiné aujourd'hui, j'ai eu le beau type bronzé, costaud et rassurant. Il s'est approché de moi quand j'ai fait semblant de perdre l'équilibre, c'était wouaw. Depuis l'autre côté de la salle, il me regardait de ses yeux de braise, je n'en menais pas large...

A suivre, c'est peut-être le début d'une belle histoire d'amuuuuuuuuuuuuuuur
C'est quand que je retourne à la kiné? Jeudi... Patience...

Je vous tiendrai au courant!
;-)


lundi 3 août 2015

Aujourd'hui phrases entendues

Ce n'est pas une phrase entendue que je relève aujourd'hui., c'est une phrase que j'ai lue:
"Je suis vieux" écrit l'auteur du texte
Petit choc dans ma poitrine: moi aussi, je suis vieille, vieille sans espoir de retour, vieille pour toujours.
Je n'étais pas vieille il y a quatre ans, avant l'artérite temporale qui m'a cassé le corps, les yeux et la "jeunesse". Mais je me faisais sans doute de belles illusions
Je suis vieille et je n'en ai jamais fait allusion sur mon blog ou ailleurs. J'ai toujours fait semblant d'être "encore jeune"! Je n'ai jamais, de près ou de loin, fait la moindre allusion à mon âge.
De peur .... oui bien sûr il y a plein de peurs là dessous!
Mais cent mots ne me permettent pas de les énumérer, et encore moins de les développer;-)

dimanche 2 août 2015

Aujourd'hui, horizontales et verticales

Bon!
c'est terrible!
aujourd’hui aucune inspiration pour parler de ces verticales et ces horizontales.
J'ai donc attendu jusque maintenant pour écrire, espérant qu'une idée valable me viendrait.
Une idée de préférence originale.
Mais... toujours rien. Et puis je n'ai plus vraiment le courage. Envie de fermer ce foutu ordi!
Tant pis. Je suis venue quand même pour écrire ces quelques mots qui ne veulent rien dire
Demain....ah! demain, ça ira mieux!
Espérons-le.

samedi 1 août 2015

Aujourd'hui mangé

En regardant les images d'actualité sur les migrants qui campent à Calais, dans l'attente d'un improbable passage vers ce qu'il croient le paradis, me suis demandé comment ils se débrouillent pour manger, jour après jour. Ceux qui risquent leur vie pour franchir ces clôtures, n'ont pas vingt ans. Je me dis que la plupart doivent mourir de faim.
Des familles, des femmes, des enfants s'installent dans des camps de toile. Dans ce terrain vague, pas de magasin  à proximité, et puis avec quel argent peuvent-ils imaginer faire leurs petites courses quotidiennes?

Ce  matin j'ai fait les miennes, de petites courses. et en payant les fruits savoureux et les légumes achetés bien frais au producteur local, j'ai eu un court instant le coeur serré.

C'est comment qu'ils disent? ah oui! on ne peut pas prendre en charge toute la misère du monde...