vendredi 31 juillet 2015

Aujourd'hui juste un seul mot

Quel mot vais-je choisir? Tellement sont importants pour moi...
Je prends donc le livre que je suis en train de lire: La pitié dangereuse de Stefan Zweig (ah! quel auteur fabuleux!) et je l'ouvre au hasard
J'arrive à la page 133 (c'est une ancienne édition)
Je pointe un mot, toujours au hasard: il s'agit de reconnaissance
Ah oui! voilà un mot porteur! J'ai de la reconnaissance pour la vie et ses cadeaux innombrables qui passent bien souvent par des personnes importantes pour moi.
Ai-je dit que tous les soirs, je réfléchissais à ma journée dans un élan de gratitude pour ce qu'elle m'avait donné?
Et je relève trois éléments pour lesquels je dis merci!

jeudi 30 juillet 2015

Aujourd'hui un objet par terre.

un objet par terre? où ça, dites-moi?
ah oui! dans le bureau du Maître de maison! mais aussi dans la cave, dans le garage, dans les greniers, les faux greniers, partout!
Monsieur garde tout en effet, mais oui vous savez bien ce qui pourra encore servir, ce qu'il pourra réparer quand il aura le temps qu'il n'a jamais! Et toutes ces vieilles  revues  qu'il prendra le temps de lire un jour! Promis-juré!
Et moi comme une c.... je ne peux toucher à aucun de ses trésors, sous peine d'énooooooooorme colère, et je n'aime pas les colères... que voulez-vous, c'est là un de mes défauts!
A part ça, tout va très bien, madame la marquise!
Car malgré ce défaut inguérissable, et le fait qu'il se mouche bruyamment, c'est un gentil mari
(il fallait que  ce billet se termine bien, sourire)

mercredi 29 juillet 2015

Aujourd'hui sport

Je pourrais faire des considérations psycho-philosophiques sur l'importance de faire du sport, afin de faire du bien à son corps. Marche, natation pour ne prendre que deux exemples
Mais cela, tout le monde le sait. Même si tout le monde n'a pas le courage quotidien de s'y mettre. Je ne vais donc pas faire une leçon de morale...

C'est amusant comme s'accumulent les mots sans avoir encore abordé le thème "sport" sous un angle personnel. Or l'objectif du jeu d'écriture Queneau est bien là: parler de soi en écrivant quelque chose à partir d'un mot, différent chaque jour, aujourd'hui ce mot étant "sport"

Moi, j'aime pas le sport, grommelle le stroumph grognon
Moi je n'aime pas (trop) le sport, surenchérit Coumarine
Et ne me dites pas que c'est bon pour ma santé
Bon d'accord, juste marcher chaque jour un peu, c'est bien non?

mardi 28 juillet 2015

Aujourd'hui ce qui a été le plus court

Aujourd'hui, fin de matinée. Je peux déjà écrire ce qui a été le plus court.
J'avais l'intention de prendre la voiture pour aller au marché pas loin de chez moi; pas si évident pour moi qui n'ai plus pris la voiture depuis un mois, les fortes chaleurs m'en ayant empêchée.

Hier soir donc, après avoir écrit mon réel à prise rapide sur le fil, j'avais pris la décision de reprendre la voiture et d'aller faire quelques achats dans ce quartier animé.
Il faut dire que prendre la voiture me demande un effort, et donc une décision. Je n'ai pas non plus l'intention d'expliquer ici longuement pourquoi, ceux qui me connaissent savent.
Or, aujourd'hui il tombe une désagréable petite pluie
A présent d'ailleurs, c'est une méchante grosse pluie
Donc marché et compagnie, c'est fini!

lundi 27 juillet 2015

Aujourd'hui le fil.

Le fil est en train de se rompre entre N. et son père.
Il lui a écrit une lettre qu'il m' a fait lire. Il veut couper le fil de leur relation qui pèse sur lui. Il a besoin de respirer, il a besoin de vivre librement.
C'est une lettre sincère mais dure d'un fils qui en veut à son père de l'avoir délaissé. Bien sûr ce père avait des problèmes, mais il a complètement délaissé son fils. Quand on a déjà vécu un premier abandon, on ne peut supporter cette nouvelle blessure. (Je ne vais pas développer ici, ce n'est pas le lieu.)

N. semble avoir réfléchi longuement avant de prendre l'option de la rupture/prise de distance
17 ans, c'est un âge où l'on peut prendre ses responsabilités, même si la décision peut être lourde de conséquences.

dimanche 26 juillet 2015

Aujourd'hui manque

Pas d’inspiration aujourd'hui!
"je passe" disent les enfants quand ils ne peuvent jouer.
Le problème c'est que si je passe un jour, ce sera vite deux jours, puis trois, puis...
Je me connais: je ne peux pas me permettre de manquer ne fut-ce qu'un seul jour!
Donc j'écris pour ne rien dire, alignant les mots, étirant les phrases, en espérant arriver le plus vite possible aux cent mots. Alors demain je pourrai continuer comme si de rien n'était. Je pourrai continuer sans me sentir mal d'avoir manqué un jour!
Croyez-le: écrire sans avoir rien à dire de spécial, juste pour tenir mon engagement, ce n'est pas une sinécure, pas du tout!

samedi 25 juillet 2015

Aujourd'hui mauvais endroit ou mauvais moment

Aujourd'hui une de mes petite-filles (6 ans) est partie pour la première fois participer à son camp nutons; Elle en parle depuis des jours tout excitée et a demandé cent fois à ses parents "combien de fois dormir encore?"
Le jour J est enfin arrivé et.... c'est la tempête, la pluie à verse.
Alors qu'il a fait si beau, si (trop) chaud tous ces temps-ci!
Vraiment, c'est pas de chance! Et je plains en peu les animateurs qui devront canaliser l'énergie débordante de ces petites filles. Enfin... les autres sont peut-être sages comme des images mais ma petite Mandoline (oui c'est son prénom!) a un caractère bien trempé.
Bon allez, on met ses bottes! son anorak... et en route pour la première balade de la journée
Bon camp ma chérie, c'est là un bel apprentissage de la vie en commun.

vendredi 24 juillet 2015

Aujourd'hui est un parc d'attractions.

Midi trente, à la terrasse ensoleillée de notre petit resto préféré. Il y a du monde comme d'habitude, malgré les vacances qui ont dégarni les auditoires universitaires.
Arrive un trio qui s'installe avec force bruit et rigolades: deux hommes d'âge mûr, une jeune fille. Elle porte une sorte de marcel très échancré et largement découpé sur les côtés. Ben ça alors, nous disons-nous en regardant le parc d'attraction très spécial qu'elle nous met sous les yeux, et dont elle nous fait profiter gratuitement! Car le vêtement nous offre deux beaux nichons dans un soutien blanc de blanc, qui galbe avec gourmandise les deux énormes beaux seins de la demoiselle.
Tous les yeux se sont tournés vers elle. Elle s'est assise, en faisant semblant de les ignorer.


jeudi 23 juillet 2015

aujourd'hui toujours vieux

Ces deux mots accolés semble-t-il de manière arbitraire, me pose un problème. Je pourrais sans difficultés développer chacun des deux mots séparément. Au départ d'une idée bien spécifique. Mais cela fait cinq bonnes minutes que j'hésite sur le binôme "toujours vieux"! (cher Raymond, où avais-tu donc la tête?
Mon objectif est donc de tenter d'écrire pour ne rien dire, pour arriver rapidement aux fameux "cent mots". Ecrire pour ne rien dire, c'est ce que j'ai fait depuis plus d'un mois sur mon blog principal. Certes, j'aurais pu y parler de cent choses, mais aucune que j'avais envie de dévoiler, d'expliciter plus ou moins longuement. J'ai donc inscrit mon blog en longue panne d'inspiration, d'ailleurs après toutes ces années de bons et loyaux services, c'est devenu un bon vieux blog, bien vieux et toujours vieux, à défaut d'être toujours jeune...

mercredi 22 juillet 2015

aujourd'hui, encore jeune

Oui vraiment, Il est encore jeune, ou c’est tout comme, me dis-je en voyant mon mari tondre les haies avec entrain. Six mois après sa paralysie totale due au syndrome de Guilain-Barré qui lui est tombé dessus, sans crier gare, pendant trois mois terribles, non seulement il a récupéré toute sa mobilité, mais de plus aujourd’hui, personne ne pourrait deviner dans quel état il se trouvait il n'y a pas si longtemps. Il a de la chance. Et moi j’en ai aussi, car je suis pas mal devenue dépendante de lui maintenant. Notamment pour les courses au supermarché ! Le plus souvent, comme ce matin, il les fait seul, se débrouillant sans problème. Je n’aurais jamais cru cela possible. 

Encouragée par Célestine, je me lance dans le défi des 366 réels à prise rapide (Raymond Queneau)