samedi 5 décembre 2015

Aujourd'hui, masques et attitudes

Faire semblant d'être bien pour ne pas effrayer ceux qui m'aiment. Oui, cela m'arrive...
Pourquoi ne pas simplement dire où j'en suis? Pourquoi mettre si souvent le masque de la bonne forme, alors que je suis parfois fatiguée à l'extrême et que chaque geste me demande un effort?
Je suis tellement persuadée que personne n'aime entendre que quelqu'un dise qu'il n'est pas bien. Et encore plus quand cela se répète le lendemain et encore le jour suivant...

Donc c'est simple, j'enfile le masque de la bonne humeur, et celui de la bonne santé
Et... c'est finalement un bon truc pour -à terme- me sentir réellement bien....

25 commentaires:

  1. Si cela te fait réellement sentir bien, Coumarine, alors n'hésite pas. Mais bon, tu peux te plaindre un petit peu quand même... :-)
    Bonne soirée. Je t'embrasse.

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    1. ah! Françoise, c'est un peu de l'ordre de la méthode Coué
      et je reconnais que cela me fait vraiment du bien!
      je t'embrasse aussi

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  2. Très juste Coumarine, c'est comme l'effet placebo dans la médecine, on finit toujours par y croire. Et puis se montrer positif, rien de mieux pour commencer une journée.

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    1. Je retiens quand même une citation de Nietzsche: " Tout esprit profond a besoin d'un masque"
      Bonne soirée Coumarine

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    2. ah ben Bizak... je connaissais pas cette citation de Nietzsche...
      Faut que j'y réfléchisse... je ne la comprends pas trop bien...trop fatiguée, sans doute... ;-)
      A demain et bonne fin de soirée

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    1. ça m'étonne pas de toi, Charlotte...
      (je suis contente de te revoir ici ;-))

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  4. Deux versions : se sentir tellement loin dans la différence entre l'attitude montrée et celle de la réalité profonde qu'on se sent encore plus seul, ou finir par conformer l'attitude et la réalité, et se sentir mieux. Il me semble que tu es dans le bon camp. Mais c'est simplement le résultat de ce que tu es vraiment, au plus profond. Faire le choix de la vie...
    Tu sais que j'ai une série de photos en cours sur ce thème, "double je". Et voilà qu'à te lire j'ai une nouvelle image dans la tête. Merci. :)

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    1. ah! Pastelle, oui je me souviens que tu m'as fait part de ton projet "double je".
      Contente de t'avoir donné une "nouvelle image"
      Je serai bien curieuse de découvrir cette série de photos...

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  5. j'ai cette stratégie là aussi et il y a tjrs un moment ds la journée où les nuages amoncelés disparaissent

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    1. à force de pointer le positif, il finit par faire partie de sa vie!
      c'est quand même mieux!

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    1. ah! oui! Berthoise, finalement oui! c'est une preuve d'amour!
      Je n'ai aucune envie d'imposer mes miasmes découragés sur les épaules de mes proches et mes amis...

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  7. La Pensée Positive Permanente ou PPP...
    Un vrai remède de jouvence pour les cellules grises...
    bravo Coum ♥︎
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. La PPP fait en effet partie de ma vie
      J'ai intérêt, sinon bien des fois j'aurais sombré
      (et je ne crois vraiment pas que ce "masque là" soit de l'hypocrisie...tu en penses quoi? ;-))

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  8. Voilà des mois que mon beau père nous dit qu'il va bien. Si nous avions été alertés par son état de santé, sans doute ne serait il pas à l'heure qu'il est sur un lit d'hôpital.
    Ce sont sans doute les circonstances mais je me demande pourquoi il faut toujours cacher, mentir, ne pas gêner avec nos états d'âme.
    Je revendique les miens, je les accueille, je les regarde, je fais avec. Tant pis si cela emmerde les autres. Ça ne m'empêche pas de travailler sur mes multiples maux.
    Dire m'a permis d’accepter mon infertilité, par exemple. Dire mon mal être passager c'est aussi respecter qui je suis.
    Je ne suis pas cet être en perpétuel état de bien être. Je suis humaine avec mes hauts et mes bas.
    Douces pensées à toi :)

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    1. tu vois Cloudy, je ne veux pas emmerder les autres
      et en même temps, pour moi-même, je fais régulièrement le point sur comment je vis la maladie. J'en parle à un ami quand c'est trop difficile
      Je sais combien le désir d'enfant peut devenir prégnant... une de mes filles vit cette infertilité dont tu parles...
      De là ma tendresse en te lisant...
      Je t'embrasse affectueusement

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  9. Bonsoir Coumarine et excuse moi de ramener ton billet à ma personne , mais là j' ai vraiment l'impression que tu parlais de moi ;)
    Je te reçois 5/5, ne pas effrayer...à tel point que je me replie beaucoup sur moi même depuis un certain temps car je n'ai pas de véritables envies comme avant, pas de forces non plus... je me sens bien à rien faire... Mais heureusement que nous savons sortir quand nous en avons besoin "notre masque de la bonne humeur et de la bonne santé" comme tu le décris, bouée de sauvetage, c'est bien elle qui nous permet d' aller de l'avant et de continuer à aller vers les autres !
    Si tu le veux bien je me permets de t'embrasser.

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    1. merci Mart.. Je crois que tu dois vivre une maladie au quotidien, qui casse la santé. Pardonne moi si je me trompe...
      Alors tu peux me comprendre: cet effort de tous les jours pour faire le mieux possible, sans trop freiner les proches, qui ont eux-mêmes leurs propres soucis à affronter
      Je t'embrasse aussi

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  10. Bonjour, c'est une solution certes, mais vois tu on pourra te le reprocher ensuite. j'ai souvent entendu cette phrase" mais pourquoi tu ne l'as pas dit?" Et oui je crois qu'il ne faut pas trop cacher la vérité, sa souffrance, sans pour autant en abuser.On croit faire plaisir mais ce n'est pas toujours la bonne solution; Il faut penser à soi surtout quand on est malade,car l'entourage peut faire des erreurs et blesser et comme la maladie affaiblit la réaction peut aggraver l'état de santé. "On se sent de trop, on dérange, alors pourquoi se battre?" Voila ce que j'ai entendu parfois en consultation. Alors il faut le dire avec douceur ou violence parfois mais il faut le dire. Ce n'est que mon avis et bien sur chacun doit avoir son libre arbitre. Bon courage.

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    1. Bonjour Marie,
      Sache que je suis suivie par une équipe pluridisciplinaire et c'est rassurant quand même!
      Mais c'est dans le quotidien que j'essaie de ne pas faire peser sur mon entourage mes malaises récurrents...
      Merci de venir me donner ton avis autorisé...

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  11. Il est vrai que parfois, par pudeur ou par orgueil, on préfère faire comme si tout allait bien et même le claironner pour plus de sûreté...mais on ne peut pas dire son mal-être à n'importe qui...il faut que l'on sent que l'autre est capable d'écouter...que cela ne veut pas être trop lourd pour lui...
    Il est vrai aussi que, parfois, c'est en adoptant le masque du bien-être que l'on va sentir notre tristesse se diluer...Et le masque va devenir notre vrai visage
    Bonne journée Coumarine et merci pour tes commentaires

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  12. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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