lundi 28 décembre 2015

Aujourd'hui, bras

Serrer dans mes bras ceux que j'aime, les prendre contre moi et rester comme ça un moment
Arrêter de bouger, respirer au rythme de la vie et sentir une étrange énergie circuler en moi, qui se propage à  mon corps tout entier.
Rester comme ça, savourer, se sentir merveilleusement bien

J'ai pris mon fils dans mes bras, lors de notre fête de Noël qui nous rassemblait tous. Longuement...
Quel bien cela nous a fait, c'est indicible. Nos larmes se sont mêlées, des larmes paradoxales, faites de joie et de tristesse à la fois

26 commentaires:

  1. beau....c'est ce que je ressens en te lisant

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  2. Finalement, c'est toujours "là" que l'on revient dans l'épreuve..... chez papamaman (enfin quand il sont encore là ....)

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    1. souvent oui, c'est "là" qu'on revient dans l'épreuve. Mon fils a cette chance
      Mais jamais moi, je ne me suis confiée à mes parents: ils n'avaient pas appris à écouter ;-(

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    2. Apprendre à écouter date des années 70 .... Avant ça l'enfant se doit de se taire et obéir ! Nonmého ! C'est qui qui commande ! hein !
      Aujourd'hui on écoute les enfants... on voit ce que ça donne.... des délinquants Madame ! des délinquants !!

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    3. ben oui! nous avons écouté nos enfants, nous leur avons appris à exprimer leurs ressentis, nous leur avons appris à écouter le ressenti de l'autre...
      C'est bien pourquoi nos cinq enfants sont tous les cinq des délinquants!!!

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    4. et pas qu'un peu! si tu savais!!
      tous les cinq font des séjours réguliers en prison... où nous allons les "écouter"
      ;-)))

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  3. Je te serre aussi Coum'
    Les liens familiaux ont cette force parfois de nous faire surmonter les pires épreuves.
    Ces épaules solides, ces oreilles bienveillantes, ces sourires réconfortants permettent de soulever des montagnes.
    Douces pensées :)

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    1. merci chère Cloudy...
      La famille s'est resserrée autour de celui qui avait mal, nous avons passé une fête merveilleuse...

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  4. C'est souvent dans ces moments très difficiles de la vie que s'exprime l'amour et le réconfort avec nos proches dans une grande intensité et ferveur. Très heureux Coumarine de voir tout ce bonheur dans ta famille. Bonne année

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    1. il est beau ton commentaire, Bizak, il me fait du bien..

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  5. Je suis toujours émue à serrer mes enfants dans mes bras.
    Tu décris très bien les bienfaits du "big hug" cher aux américains.
    Etreignons nous tout notre saoul !
    Bisous
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Ah ces américains ! leur "big hug" est souvent "big hypocrisy" façon John Kerry/Hollande - Faut juste se méfier du poignard dan la manche ! ....
      :-)
      (c'est histoire de ressortir mon anti-américanisme primaire !)

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    2. vous remarquerez que je n'ai pas du tout parlé de "big hug"
      Mais de se serrer un moment dans les bras, d'accepter de s'abandonner dans les bras de l'autre
      C'est évidemment très différent: comme si on pouvait vivre ce que j'ai essayé d'expliquer dans les bras d'un inconnu...
      nanmého ;-)

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    3. Le big hug est une grande idée à la base. C'est toujours mieux qu'une kalachnikov. En Amérique les gens ne sont pas tous des dingues armés jusqu'aux dents et lobotomisés par Trump et ses idées violentes. Il y a aussi des mères de famille comme toi et moi. Et aussi des gens seuls et un peu perdus que personne ne prend jamais dans ses bras. On peut comprendre que leur envie d'être étreint soit plus forte que leur peur de l'inconnu.
      Et cette énergie dont tu parles si bien dans ton billet, c'est un peu le "aimez-vous les uns les autres" moderne. Une énergie d'amour. On peut la sentir aussi circuler dans les bras d'un inconnu, d'un étranger. De quelqu'un de différent.
      En parlant de Big Hug, je pensais aussi à Amma, l'Indienne qui embrasse le monde entier. Ma voisine est partie se faire embrasser par Amma. Quand elle est revenue, elle a parlé de ce sentiment extraordinaire de circulation tangible d'énergie. Elle était transfigurée.
      Je pensais aussi à cet homme qui a embrassé les parisiens au moment des attentats. Cette vidéo m'avait beaucoup émue.
      Bref. Je t'embrasserre fort dans mes bras, ma chère Coumarine.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. merci chère Céleste, ce "big hug" là, j'en veux bien. Je sais qu'il est vrai et qu'il nous fera du bien à toutes les deux...

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    5. J'ai oublié la vidéo de l'homme qui embrassait les parisiens...

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    6. cette vidéo joue sur les sentiments, un musulman qui fait ce big hug juste après les attentats à paris
      Il s'agit d'émotion, pas d'amour, je sais pas comment dire cela simplement.
      Mais j'ai mon grimoire"", tu as le tien... respect!

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  6. Hum que cela a du être bon ! Il faut toujours savoir manifester son affection à ses enfants . Leur dire je t'aime est important.

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    1. et pas qu'à ses enfants, mais aux personnes importantes dans notre vie
      Oser dire je t'aime.... pourquoi cette pudeur qui nous en empêche trop souvent?

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  7. Je me souviens de mes parents très âgés... de retour d'une hospitalisation de quelques jours, mon père a pris ma mère dans ses bras, en larmes, il l'embrassait.
    Cette scène est gravée dans ma mémoire, c'était si intense, si fort !

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    1. si intense Brigou, aussi intense que l'amour de tes parents qui s'exprimait par ce geste spontané!

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  8. Des moments qui n'ont pas de prix!
    Bises

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  9. Je ne faisais que passer, Coumarine, mais ton billet m'a touchée, aussi je prends le temps de mettre un petit mot. Comme il doit être bon de serrer son fils contre soi. Mes fils sont très pudiques, moi aussi, d'ailleurs ils tiennent de moi, et de tels moments ne se présentent que rarement, et c'est bien dommage. Mais nous nous aimons, et nous le savons... :-)
    Je t'embrasse très fort, Coumarine.

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    1. merci Françoise de t'être arrêtée ici
      Dans les moments intenses, j'ai toujours manifestée mon affection par ce geste d'affection fort
      Parfois ce sont mes enfants eux-mêmes, qui me prennent dans leurs bras. Quel bien cela fait!

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