mardi 15 décembre 2015

Aujourd'hui, il faudrait crier

Il faudrait, non pas crier, mais être capable d'exposer clairement et fermement ses idées, ses désirs les plus chers
Quand on crie, l'autre est incapable d'écouter il se ferme, il plonge dans sa coquille, et la coquille est aveugle et sourde. Ou alors il réagit en agressant à son tour, et c'est très vite l'escalade...
S’asseoir, parler, écouter l'autre, comme c'est difficile! Les dirigeants, les familles, les couples en savent quelque chose. Il y a des sessions diverses pour apprendre l'écoute vraie, celle qui respecte l'autre. Pour apprendre à parler en "je", et non pas en accusations, pour apprendre à contrôler ses émotions, à ne pas se laisser submerger par elles
C'est un très long chemin pour apprendre à grandir en humanité, mais l'enjeu, plus que jamais, en vaut la peine!

22 commentaires:


  1. il me plait ton texte, et je me rends compte que je ne sais pas toujours bien écouter... pas dans le sens où j'accuse l'autre, mais dans l'interprétation parfois que je peux donner aux propos de l'autre en le déformant par ma vision des choses...
    Tu as raison: très peu de gens savent vraiment écouter.

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    1. bonsoir El Linda
      Nous avons tous à progresser dans le domaine des relations humaines.
      Oui déformer les propos de l'autre en les comprenant mal ou au travers de notre propre filtre... ça m'arrive aussi, comme à tout le monde
      Mais heureusement, cela s'apprend, j'en suis persuadée...
      Merci pour ce commentaire constructif

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  2. Le problème, c'est dans le sommeil: quand on fait un cauchemar et qu'on a envie de crier et que ça ne sort pas sans crier gare!

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    1. crier gare
      ou sans crier gare
      ce sont deux choses différentes
      ;-))

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  3. Oh oui, Coum, nous en savons quelque chose, toi et moi, de ces interprétations qui nous enferment dans des idées fausses et nous blessent dans notre amour-propre. Mais regarde comme le chemin a été fructueux, qui nous a menées à passer au-delà de nos différends et de nos incompréhensions mutuelles, vers cette communication non-violente qui est chère à nos coeurs.
    Grandir en humanité, j'aime beaucoup l'expression. Chaque jour, il me semble que je parviens mieux à exprimer ce que je veux dire, dans le respect de l'autre et de sa différence, même si certaines blessures affleurent encore chez chacun d'entre nous. Parce qu'on ne guérit pas vite de certaines blessures. C'est l'oeuvre d'une vie.

    Alors, oui, il est beau ce chemin de paix qui nous amènera peut-être un jour à ne plus crier que ...de joie.
    Bisous ♥︎
    ¸¸.•*¨*• ☆


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    1. Il arrive en effet que nous nous écoutions de travers: nous entendons des choses qui n'ont pas été dites, et forcément cela fait souffrir
      Seulement personne n'aime souffrir, et nous préférons bien souvent rester dans une relation bisounours, plutôt que d'affronter un dialogue vrai qui risque de faire mal...
      Bonne journée Céleste...

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  4. oh ! comme ton billet fait du bien. Là, est le secret de l'entente, avant tout, apprendre à respecter les autres dans toutes circonstances ; en ce moment, les politiques devraient aller à cette école du respect et de la modération pour donner l'exemple !

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    1. oui, manouedith: respecter les autres tout en se respectant soi-même. Or c'est souvent l'une des deux faces qui est sacrifiée, soi, ou l'autre!
      Les politiques en effet, plutôt que de s'envoyer des noms d'oiseaux à la face du monde, feraient bien de se mettre à l'école du dialogue!

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  5. Oh que oui, une bonne écoute pourrait changer le monde, une écoute sincère sans jugement ni apriori. C'est la clé des bonnes relations.

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    1. merci Daniel, je crois que tu appliques cela le mieux possible...
      Paix aux Hommes (et aux Femmes) de bonne volonté..

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  6. Tu as raison écouter juste est difficile.
    Entendre l'est encore plus
    et je ne parle même pas de comprendre....

    Dans les stages que j'animais sur ces thèmes, le terrible constant la reformulation ratée était .... toniquement décevant....

    Je retiens une formule d'un de mes maitres : "Quand on recherche une relation vraie, on se fait souffrir chacun, c'est un incontournable pour progresser...."
    (il était question des relations affectives au sens large du terme, pas des conversations avec le boucher...)
    J'ai mis du temps a accepter la vérité de la formule....
    On rêve toujours au monde des bisounours !
    il m'aura fallu vieillir dans doute....

    La vie commence dans un cri, elle se termine dans un soupir....

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    1. Souffrir pour être vrai... Ça m'interpelle grave !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. merci Alain pour ton commentaaire
      En ce qui concerne la reformulation, il me semble que c'est là un moyen pour vérifier si on a bien compris ce que l'autre a voulu dire. Et il a toujours la possibilité de rectifier si ce n'est pas le cas...

      C'est dur d'accepter qu'une relation vraie passe par la souffrance, incontournable. C'est vrai que quand on vit une belle relation, on préférerait que tout se passe sans problèmes, or ce n'est pas le cas
      Il faut juste apprendre à se sortir des incompréhensions en cultivant un dialogue vrai, dans lequel on peut écouter l'autre (et peut-être même soi-même...)

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  7. Ecouter, tout est là.
    D'abord écouter.
    Ça n'empêche pas de gueuler parfois, ni de se faite engueuler mais au moins on sait ce que dit l'autre.
    Et être zen de tempérament, ça aide... ;-)

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    1. ah! là le gout, tu écris quelque chose d'important: avoir un tempérament zen aide..
      Je suis par moment très stressée, j'angoisse (trop) facilement
      Cela complique parfois les choses

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    2. je complète ma réponse
      être zen s'apprend aussi, par la respiration, par la dédramatisation, par la possibilité de parler avec un(e) ami(e) sincère

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    3. Dédramatiser, tout est là.
      99 fois sur cent, l'emballement, l'emportement n'ont aucune raison réellement fondée.
      La passion est une chose, l'énervement sans raison ou pour des paniques injustifiées en est une autre.
      Be zen.

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    4. oui le Goût, tout est dans le "dédramatiser"...
      être zen, ce n'est pas encore si évident pour moi... mais je fais des progrès tous les jours...
      Bise;-)

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  8. Comme je le dis sur mon billet, je ne sais pas crier, je ne sais pas me mettre en colère, et pourtant j'aimerais parfois, lâcher tous ces mots qui me restent en travers de la gorge. Mais est-ce que ce serait la bonne solution ? Non, je ne pense pas. Et j'adhère à 100 % à ce que tu dis, Coumarine, à 100 % !
    Belle fin de journée, je t'embrasse.

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    1. apprendre à parler de manière calme et déterminée... c'est pas mal non plus!
      j'en fais l’apprentissage aussi, on va dire...

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  9. Crier ça m'arrive parfois toute seule dans mon coin. Ca fait du bien! c'est l'après qu'il faut savoir gérer intelligemment pour que cela serve mes intérêts . Cela s"appelle de la diplomatie. Et pour cela, les femmes ont plus d'un tour dans leur sac. Mais ce que je préfère c'est quand même la simplicité, le naturel de la parole. Quand on parle vrai il y a presque toujours des oreilles pour écouter et entendre parce que l'autre se reconnaît dans ce langage.

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    1. crier seule das ton coin? tu fais ça?
      pourquoi pas si par après tu peux discuter calmement?
      J'aime ton commentaire, Charlotte
      Bonne journée à toi

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