vendredi 14 octobre 2016

sujet brûlant

aujourd'hui, j'ai échangé avec quelqu'un sur un sujet qui aurait pu nous brûler: peut-on aimer sans connaître..... et connaître sans aimer?
Je m'explique: il me semble que se connaître de mieux en mieux, porte à s'aimer de plus en plus profondément. Mais pour se connaître il faut bien sûr accepter de se livrer, de partager un peu (beaucoup) qui on est..
En tout cas, c'est comme ça que je fonctionne: plus je connais quelqu'un dans la confiance, plus nous acceptons de parler "en vrai" de nous, (ce qui ne veut pas dire tout se dire!) plus je m'attache à ce quelqu'un et j'espère que c'est réciproque. Les liens s'affirment et nous unissent...

Quand à connaitre sans aimer, oui c'est possible: une personne me parle régulièrement de ce qui la tracasse, mais je n'ai pas un lien particulier d'amour ni même d'amitié pour elle
C'était le sujet philosophique du jour;-)


peinture: Benoit Colsenet

8 commentaires:

  1. Il y a aussi des gens que l'on croit aimer et puis quand on les connaît un peu, on s'aperçoit qu'on les aime beaucoup moins...
    En matière de relations humaines, on ne peut pas trop faire de généralités.
    Tu as raison, c'est brûlant comme sujet...
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. On revient toujours, dit la chanson. On y revient toujours, devrais-je dire. L'écriture chevillée au corps et peut-être aussi le désir de l'autre, qui répond, commente ou apprécie. L'amour, trop peu d'espace pour en parler bien. Je dirais simplement : prenons le temps d'aimer. (45)

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  2. " peut-on aimer sans connaître... "
    "C'était le sujet philosophique du jour;-)"

    Mais alors, c'est quoi connaître ?
    C'était la question philosophique du jour... ;-)

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  3. Probablement que celui qui t'a dit cela possède en lui une très grande capacité à aimer chaque personne que la vie lui donne de croiser… ce n'est pas si courant… et sans doute pas absolu…

    Pour ma modeste part, j'espère un jour arriver à répondre « oui » à la question
    c'est ma réponse philosophique du jour…

    cela dit il me semble que ta réponse parle de quelque chose de différent… qui est l'approfondissement de la connaissance.
    Et pour ta dernière phrase, tu as forcément ce que tu ne veux pas nommer comme tel : « un lien particulier d'amour » sinon tu l'enverrais balader…

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  4. Moi ton billet m'a fait penser à cette chanson de Florent Pagny:
    http://www.lacoccinelle.net/860368.html

    Savoir sourire,
    À une inconnue qui passe,
    N'en garder aucune trace,
    Sinon celle du plaisir
    Savoir aimer
    Sans rien attendre en retour,
    Ni égard, ni grand amour,
    Pas même l'espoir d'être aimé,
    Refrain:
    Mais savoir donner,
    Donner sans reprendre,
    Ne rien faire qu'apprendre
    Apprendre à aimer,
    Aimer sans attendre,
    Aimer à tout prendre,
    Apprendre à sourire,
    Rien que pour le geste,
    Sans vouloir le reste
    Et apprendre à Vivre
    Et s'en aller.....

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  5. Je voulais dire juste "prendre le temps" d'aimer quelqu'un ou quelque chose. Regarder la fleur pousser, germer, éclore et la garder dans un coin du coeur lorsqu'elle "est" fanée. Le temps d'aimer et connaître la légèreté de vivre l'instant présent unique,pleinement,exclusivement. Il y a maintenant des sessions initiant à la pleine conscience. C'est dire si l'activisme nous mange et nous presse. Alors, à mon âge, oui, je ralentis, pour aimer vivre et vivre en aimant. Si pas maintenant, quand ?
    J'ai le désir d'être bien dans ma peau, je veux résister à l'emballement contemporain, je décide d'avancer d'un pas plus mesuré et moins raide. Se donner de l'amplitude dans le geste d'écrire et dans le goût de vivre. Aurais-je cent mots, sept fois? Qui comptera? Et celle ou celui qui compte,compte déjà pour moi.

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  6. Je ne sais pas si on peut s'aimer sans se connaitre, il manque les gestes, le regard, le sourire.

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  7. S'il manque gestes, regard et sourire, j'en déduis que vous ne voyez pas la personne à connaître, autrement dit, qu'elle n'est pas en face de vous. Si quelqu'un m'adresse un regard, me sourit et a un geste envers moi, alors j'ai tendance à lui trouver quelque chose, même sans la connaître. La langue française est pauvre pour aimer. On aime les fraises et on aime Hortense. C'est dit de la même façon, mais ce n'est pas la même chose. Il y a mille façons d'aimer, plusieurs degrés dans l'acte d'aimer. Il est donc possible d'aimer sans connaître. Je ne connaissais pas celle qui partage ma vie depuis si longtemps, j'ai donc aimé en méconnaissance de cause. L'amour s'est construit après.

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