samedi 1 août 2015

Aujourd'hui mangé

En regardant les images d'actualité sur les migrants qui campent à Calais, dans l'attente d'un improbable passage vers ce qu'il croient le paradis, me suis demandé comment ils se débrouillent pour manger, jour après jour. Ceux qui risquent leur vie pour franchir ces clôtures, n'ont pas vingt ans. Je me dis que la plupart doivent mourir de faim.
Des familles, des femmes, des enfants s'installent dans des camps de toile. Dans ce terrain vague, pas de magasin  à proximité, et puis avec quel argent peuvent-ils imaginer faire leurs petites courses quotidiennes?

Ce  matin j'ai fait les miennes, de petites courses. et en payant les fruits savoureux et les légumes achetés bien frais au producteur local, j'ai eu un court instant le coeur serré.

C'est comment qu'ils disent? ah oui! on ne peut pas prendre en charge toute la misère du monde...

20 commentaires:

  1. Je me pose les mêmes questions que toi...

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    1. et sans doute beaucoup de monde encore...
      Parfois les événements du monde me plombent complètement le moral!

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  2. Le pire Coumarine est que la moitié (je dis bien la moitié) de la nourriture produite sur terre est littéralement jetée à la mer (économie mondiale oblige apparemment). Cette info est la stricte vérité malheureusement. Et on parle d'aller sur mars,... on cherche de la vie sur d'autres planètes,... des extraterrestres !!! Quelle misère ! et chacun de nous est responsable de cette situation bien évidemment.
    Peut-être n'écris-tu pas ces petits textes dans l'intention de fouiller trop loin, mais le sujet que tu abordes est tellement crucial qu'il m'est impossible de me taire. kéa

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    1. tu as raison dans ce que tu écris...
      Non bien sûr je n'ai pas le temps d'approfondir, je jette simplement une bouée.
      Ce temps n'est pas que le temps des vacances pour les nantis que nous sommes!

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    2. Malheureusement les "nantis que nous sommes" le sont sur le dos des "moins que nantis" et il en a toujours été ainsi. Il en revient à nous les nantis de changer cette situation, mais un ventre plein n'a pas d'oreilles en général. Il se dit que d'autres sont responsable, que d'autres vont le faire, ou le Saint-Esprit, ou la Dame peut-être... quelque chose comme ça. Bon ce que chacun peut faire est une goutte dans l'océan c'est entendu mais il faut le faire, ne serait-ce que d'en parler comme tu le fais, c'est déjà qq chose, ça oblige à y réfléchir. kéa

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  3. Oui. Bien sûr. On dénonce, on se plombe le moral. On culpabilise. Mais combien d'netre nous soont-ils prêts à accueillir un réfugié dans notre maison, à partager notre vie avec lui, à attendre qu'il ait fini d'utiliser la salle de bains le matin, à lui donner un lit , une chambre ?
    Moi je ne m'en sens pas capable. Alors je me tais. Mais je n'en suis pas fière.

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    1. moi non plus Célestine, moi non plus!
      je me disais que si ma commune décidait d’accueillir deux cents migrants (par ex), je me sentirais insécurité
      Quand à se plomber le moral, oui c'est vrai, cette actualité me le plombe
      Et en plus il n'y a pas que cela (calais)
      Mais il y a aussi tout ce qui est beau et bon... heureusement!

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    2. Accueillir un réfugié dans ma maison c'est un peu trop idéaliste pour moi Célestine ! Sauf que de se tenir désinformé sur le fait que nos pays s'enrichissent (donc nous) en vendant des armes (Depuis peu, les armements Made in France font le bonheur d'acheteurs au Moyen Orient, ce que l'Allemagne nous reproche mais on s'en fout) qui vont aller s'éclater sur la tête des innocents, ça oui je peux y changer qq chose, en le dénonçant premièrement et en m'informant sérieusement de ce qui se passe underground. Seulement à ce moment-là serais-je libérée de la culpabilité ! kéa

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    3. Depuis trente que je dénonce, que je m'informe, que je signe des pétitions, que je fais des grèves et de manifs, je n'ai pas vules choses tellement changer...mais tu as raison, cela permet de se dire qu'on a fait quelque chose.
      je crois que la seule façon d'y arriver, c'est la révolution par les urnes. Et éduquer sans relâche les citoyens pour leur faire comprendre que leur vote peut changer la donne.
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Je connais quelqu'un sur Calais (un ami de l'un de mes meilleurs amis dont je parle d'ailleurs dans mon book), qui a "aidé" les migrants. bilan = visite de la Police pour aide illégale a des personnes en situation irrégulière....

      Hé oui, c'est nous qui avons voté cette loi !!

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    5. Comme quoi voter ne donne pas grand chose. Cela donne seulement le choix entre deux ou trois indésirables. kéa

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    6. Il est d'une telle évidence maintenant que les gouvernements sont devenus des coquilles vides, une manière de cirque qui sert de voile à ceux qui tirent les ficelles dans l'ombre. Nous sommes dans une oligarchie, c'est clair ! et c'est absolument liberticide ! pensons un peu à nos enfants. kéa

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  4. Si ma commune décidait d'accueillir des migrants je trouverais cela formidable cela ne me ferait pas peur du tout et je tenterais d'apporter ma contribution. ,

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    1. à la différence de toi, cela me ferait peur...
      mais je tenterais d'apporter ma contribution, ça c'est sûr!

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    2. Bravo Charlotte,... ça te permettrait certainement de goûter le beau et le bon ! kéa

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  5. La limite de 300 mots est admirable! Bravo pour la réussite!
    Depuis cinq ans, j'écris quotidiennement le «Texte du jour», selon le même principe, mais je me suis octroyée 1800 signes (avec espaces). Je songe à diminuer. Quand j'aurai le courage d'assumer la contrainte! Le plaisir d'arriver à dire chaque jour quelque chose (de pas trop nul, du ressenti, la poésie des jours) est extraordinaire. Il y a des jours de découragement où je ne vis que pour cela.
    Amitiés et bon vent!

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    1. Natacha, ce ne sont pas 300 mots, mais 100 mots qu'il faut essayer de tenir !
      ^^

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    2. oh! Natacha! suis contente de te revoir ici!
      Je vois que tu ne me perds pas de vue!!
      1800 signes par jour, c'est vraiment bcp! surtout s'il faut tenir le coup sur la durée...
      Célestine a corrigé, ici il faut aligner 100 mots. Moi c'est souvent autour de 140, cette longueur me convient on dirait
      Amitiés aussi Natacha!

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  6. Bonjour Coumarine.
    Je pense que ce sont eux qui ont tout à craindre de nous, de l'incurie des dirigeants européens, de l'égoïsme des pays nantis, de l'indifférence des populations et des groupes fachos organisés qui viennent leur taper dessus et parfois les abattre dans la plus parfaite impunité. Ce n'est pas de pain dont ils manquent, c'est de solidarité. Ce ne sont ni des voleurs de poules ni des violeurs de petites filles, mais des gens qui ont peur chez eux (souvent très diplômés) et qui ne se doutaient certainement pas de l'accueil qu'on leur réserverait dans un pays dit "civilisé". Vraiment de quoi aurions-nous peur ? Par rapport à la population européenne, ils ne représentent qu'un infinitésimal pourcentage qui se fondrait dans la société sans même que l'on s'en rende compte sur sa feuille d'impôt.

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    1. oui Almanito... un infinitésimal pourcentage... mais les gens les perçoivent comme une invasion qui les bousculent ...
      C'est malheureusement la peur de l'autre, celle d'être dérangés dans ses petites habitudes qui provoque cette incroyable frilosité
      Merci d'être venue ici

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